Frappé par la foudre un Boeing 737 s'écrase en Colombie avec 131 passagers

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Un vrai miracle que ce crash aérien qui survient encore à l'atterrissage sur une île colombienne de San Adres, dans les Caraïbes, en provoquant une crise cardiaque chez une femme de 73 ans qui l'emportera.

C'est à 80 m au-dessus du sol que l'avion de la compagnie Aires venant de Bogota, qui finissait presque sa descente, a été happé par la foudre. Du coup, le pilote a perdu son contrôle et a assisté, impuissant, à sa chute au-dessus de la piste.

Brisé en 3 morceaux séparés, l'aéronef devenu irrécupérable n'a perdu miraculeusement que la seule vieille femme. 120 passagers ont été blessés, dont cinq grièvement, mais ils sont tous en vie et les 10 autres s'en sont sortis indemnes.

Cet accident pose une nouvelle fois le problème de la foudre qui est souvent la cause de ces accidents toujours mortels. Force est de se demander pourquoi est-il si facile d'équiper un immeuble d'un paratonnerre mais pas un avion. Certes, l'immeuble étant fixé sur le sol, il permet la mise à la terre de conducteurs reliant les tiges supportant le paratonnerre, ce qui n'est pas le cas d'un avion en vol. Mais, depuis le temps, l'on ne comprend pas que les ingénieurs n'aient pas mis toute la gomme pour trouver la parade nécessaire, en construisant par exemple un matériau qui reproduit les caractéristiques de la terre, et, le cas échéant, en emmagasinant dans les soutes un ou deux mètres cubes de terre pour la nécessaire mise à la terre. N'étant pas conductrice de courant électrique, celle-ci peut donc pallier à ce besoin si indispensable, même dans des proportions limitées. Là, je ne donne qu'un avis de profane qui mérite néanmoins d'être creusé.[url][/url]