La Conventions sur les armes à s/munitions s'applique à compter de ce jour

107 pays sur les 192 que compte la planète ont signé à ce jour le traité d'Oslo de décembre 2008 censé mettre fin à l'usage des bombes à sous munitions. Le texte interdit l'emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d'armes, qui font, il est vrai, d'énormes ravages sur les théâtres de guerre mais aussi plus tard sur les civils, car elles restent meurtrières même quand elles n'ont pas explosé au contact du sol.

Bien que vivement souhaitée de longue date déjà et bienvenue aujourd'hui, il reste que cette convention a une portée très limitée, tant qu'un pays, comme les USA, qui détient à lui seul plus de huit cents millions de ces bombes à sous-munitions, refuse toujours d'y souscrire. Certes, les USA ne sont pas les seuls réfractaires, puisque la Chine, la Russie et Israël sont aussi du nombre.

On estime actuellement à plus d'un milliard le nombre de ces bombes détenues par de nombreux États. La France, le Royaume uni et l'Allemagne en stockent à eux seuls 50 millions chacun.

Décidément, Washington, réfractaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, réfractaire également au sujet de ce traité d'Oslo, réfractaire enfin en matière de lutte contre la peine capitale, continuera toujours de se démarquer du monde dit avancé par des positions toujours diamétralement opposées à la marche de l'humanité, au sens noble du terme. N'oublions pas en fait qu'il aura été le premier à avoir utilisé, sans le moindre état d'âme ni considération aucune pour les innocentes victimes, la bombe atomique contre des centaines de milliers de civils japonais... Pour lui, les bombes à munitions, cela n'a pas plus de valeur que du pipi de chat...