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 Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA

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3 participants
AuteurMessage
Moussa




Nombre de messages : 165
Date d'inscription : 13/03/2009

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MessageSujet: Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA   Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA EmptyLun 26 Juil - 17:30

Des dizaines de milliers de documents insérés dans le site Wikileaks apportent des révélations inédites sur les six dernières années de la la guerre menée par les coalisés en Afghanistan, notamment quant au nombre des pertes humaines dites collatérales beaucoup plus élevé que déclaré et surtout en matière de falsification éhontée des chiffres pratiquée de façon automatique par le mentor de la coalition : Washington.

Assange a estimé que l'on ne peut laisser l'armée faire seule la lumière sur ses actions. "Ce serait comme de laisser un policier enquêter sur un meurtre dont il est le principal suspect", a-t-il fait remarquer.

Les documents publiés dans plusieurs journaux européens et américains mettent aussi en évidence des crimes en très grand nombre contre l'humanité.

Voici l'article très éloquent que lui consacre le journal Le Figaro.
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Afghanistan : des données secrètes accablantes publiées

Les victimes collatérales des opérations militaires des forces alliées seraient plus nombreuses que rapporté officiellement, selon les documents publiés sur le site Wikileaks.

Double-jeu du Pakistan, vrai bilan des pertes civiles, assassinats : la mise en ligne de milliers de documents confidentiels sur la face cachée de la guerre en Afghanistan plonge le gouvernement américain dans l'embarras.

C'est l'une des plus importantes «fuites» d'informations dans l'histoire des Etats-Unis. Le site Wikileaks a publié dimanche une compilation de documents confidentiels retraçant en détail le conflit afghan de 2004 à 2009. Et le bilan est sans appel : alors que la stratégie des alliés est de plus en plus critiquée dans le monde occidental, la situation des alliés sur le terrain ne s'améliore pas et nombre de bavures et dysfonctionnements sont passés sous silence.

Selon trois journaux - le britannique Guardian, l'allemand Der Spiegel et l'américain New York Times - dont les rédactions ont eu accès aux 92.000 notes et rapports en avant-première, la situation dépeinte est bien plus sombre que celle livrée par voie officielle. Le nombre de victimes civiles collatérales serait ainsi supérieur aux 195 morts et 174 blessés reconnus officiellement, des dizaines d'autres décès accidentels n'étant jamais mentionnés, précise le Guardian.

En outre, « les documents dépeignent une guerre paralysée par le manque de compétences et de loyauté des autorités et forces de sécurité afghanes, et par une armée pakistanaise qui paraît au mieux peu coopérative, au pire travaillant en sous-main avec les insurgés contre lesquels la coalition se bat », affirme de son côté le New York Times.

L'Iran et le Pakistan pointés du doigt

Des notes confidentielles confirmeraient les soupçons pesant depuis déjà quelques temps sur l'attitude ambiguë du Pakistan, allié déclaré de Washington dans la lutte contre le terrorisme. Ce pays limitrophe de l'Afghanistan, qui reçoit plus d'un milliard de dollars par an des États-Unis pour combattre les talibans, laisserait pourtant certains de ses agents secrets participer à des réunions d'insurgés pour planifier des attaques contre les soldats américains ou organiser des assassinats de dirigeants afghans.

L'Iran est également pointé du doigt pour fournir les talibans en armes, argent et entraînement, rapporte le Guardian. Selon une note diplomatique de l'ambassade américaine à Kaboul, le ministère afghan des Affaires étrangères accuse aussi Téhéran de verser des millions de dollars de pots-de-vin à des parlementaires afghans et d'œuvrer au départ de ministres réformateurs du gouvernement. Ces informations, fournies par des informateurs afghans rémunérés, ne peuvent toutefois être corroborées, précise le journal.

Les rapports détaillent également d'autres aspects de la guerre ayant déjà fait l'objet de fuites. Sous l'administration Bush, des unités spéciales américaines étaient ainsi chargées de capturer quelque 70 leaders talibans, morts ou vifs, sans aucune forme préalable de procès. Ces missions ont pris fin avec l'arrivée de Barack Obama au pouvoir.

«Une menace pour la sécurité nationale»

La Maison-Blanche, furieuse, a condamné avec force la publication de ces documents. « Wikileaks n'a pas cherché à contacter le gouvernement américain à propos de ces documents qui peuvent contenir des informations susceptibles de mettre en danger la vie de citoyens américains, de nos partenaires et des populations qui collaborent avec nous », réprouve un porte-parole de l'administration Obama. La Maison-Blanche souligne également que la situation chaotique dépeinte dans les rapports résulte du manque de ressources affectées au conflit afghan sous l'administration Bush. Barack Obama avait profondément modifié la stratégie alliée en décembre 2009, en envoyant notamment des renforts militaires.

L'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis a pour sa part jugé « irresponsable » la publication des documents secrets. Dans un communiqué, Husain Haqqani estime que ces documents contiennent des informations inexactes, qui « ne reflètent pas la réalité sur le terrain ».

Côté afghan, la présidence a indiqué ne pas être «surprise» par le contenu des documents. « La réaction du président Karzaï a été de dire que ce n'était pas nouveau pour nous», a déclaré e porte-parole de la présidence, Waheed Omar. «Mais les deux questions que nous regardons avec plus d'attention sont les cas de pertes civiles démenties (auparavant par les forces internationales, ndlr) et (le rôle) des services de renseignement de pays comme le Pakistan ».

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a expliqué sur le site du Guardian pourquoi il avait décidé de publier ces documents sensibles. «Les militaires justifient la confidentialité de certaines informations en expliquant que le succès de leurs actions en dépend. Mais ces informations, sur un déplacement de troupes par exemple, se périment très vite. Or les documents publiés par Wikileaks concernent la période janvier 2004-décembre 2009. Donc dans ce cas précis, l'argument ne tient pas». Julian Assange a toutefois précisé au Guardian avoir «édité» certains documents pouvant représenter une menace pour des êtres humains.

« Par essence, le bon journalisme prête à controverse. Dans ce cas précis, il va permettre de montrer la vraie nature de la guerre (en Afghanistan, ndlr) », conclut Julian Assange, dont le site se donne pour objectif de faire « fuiter » des informations afin de lutter contre la corruption des pouvoirs publics et des entreprises.
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Faïza

Faïza


Nombre de messages : 265
Date d'inscription : 12/05/2007

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MessageSujet: Re: Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA   Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA EmptyLun 26 Juil - 17:56

Expressément pointé du doigt, dans les documents cités, comme soutien des Talibans, Islamabad, par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, a réagi au micro de l'AFP. "Ces informations sont biaisées, tirées par les cheveux, et n'ont évidemment rien à voir avec la réalité", a déclaré ce porte-parole, Abdul Basit. "Tout cela ne trahit rien d'autre qu'un manque de compréhension total de la complexité", a-t-il ajouté, en précisant que "le rôle constructif et positif du Pakistan en Afghanistan ne pouvait être ainsi travesti par de tels rapports orientés et sans fondement".

Le Pakistan, qui était le principal soutien des Talibans jusqu'à leur renversement par l'invasion des coalisés, a changé de casquette en devenant, contre 1 milliard $ reçu d'aide annuelle du Trésor américain, l'ami et l'allié de Washington dans la lutte contre les Talibans.

En vérité, lesdits documents abondent dans le sens des discours déjà entendus à Washington qui accusent régulièrement Islamabad d'armer, de financer et de renseigner les insurgés afghans.


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Ouchen

Ouchen


Nombre de messages : 283
Date d'inscription : 01/06/2007

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MessageSujet: Re: Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA   Le site Wikileaks de l'Australien Julian Assange sème la panique aux USA EmptyJeu 29 Juil - 19:08

Wikileaks fait beaucoup de bruit depuis sa mise en ligne de 91000 documents classés plus ou moins secrets par les USA, les pilotes de ce qui, par euphémisme, est appelé aujourd'hui la guerre d'Afghanistan.

Cette diffusion qui intervient moins d'une semaine après la publication, par le Washington Post des résultats d'une enquête très critique menée sur les services de renseignements américains vient corroborer les craintes exprimées publiquement par Mc Chrystal, l'ancien commandant en chef des troupes de l'OTAN en Afghanistan et qui lui avaient valu d'ailleurs son limogeage immédiat.

Le journal Le Monde s'est rapproché d'une spécialiste de l'IRIS pour lui poser des questions à propos de tout ce méli-mélo et de ses véritables répercussions sur le terrain.

Voici l'intégralité de l'interview fort instructive telle que publiée le 27 juillet dernier.

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Charlotte Lepri, chercheuse à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

"Wikileaks confirme les risques d'un fiasco militaire en Afghanistan"

LEMONDE.FR | 27.07.10 | 19h53 • Mis à jour le 28.07.10

Le site Internet Wikileaks a publié ce week-end quelques 90 000 documents militaires américains confidentiels concernant les combats menés en Afghanistan par la coalition internationale entre 2004 et 2009. Des documents embarrassants pour Washington. Entretien avec Charlotte Lepri, chercheuse à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Quelle est la portée politique des "journaux de guerre" révélés par Wikileaks ?

Ces documents n'apportent certes aucun élément réellement nouveau, mais en tout cas ils confirment les craintes exprimées par le général Stanley McChrystal, l'ancien commandant des forces américaines en Afghanistan, dans l'article que lui a consacré Rolling Stone, article qui lui a coûté son poste. Il y exprimait ses inquiétudes quant à l'issue de la guerre. Les documents rendus publics par Wikileaks confirment les risques d'un fiasco militaire. "Qu'est-ce qu'on fait là-bas ?" est la question posée par ces documents. Et ça, c'est assez nouveau. Cette affaire donne un tour nouveau au débat sur les raisons de la présence militaire américaine dans cette région du monde.

En deux semaines, les Etats-Unis ont connu deux affaires du même genre. Il y a quelques jours, le Washington Post publiait une vaste enquête sur le mauvais état des services de renseignement américains post 11-Septembre, une organisation devenue tentaculaire, opaque et impotente. Ajoutée au dossier Wikileaks, cette enquête montre que l'Etat américain manque de contrôle sur le terrain, qu'il ne sait pas où va l'argent et qu'il a trop tendance à faire appel aux "contractors", c'est-à-dire aux sociétés privées. De plus en plus de politiques, de journalistes, d'éditorialistes posent des questions, demandent des comptes. Le débat s'anime également dans les pays partenaires, Allemagne, France, Royaume-Uni, Pays-Bas...

Quelles seront les conséquences pour Barack Obama et sa stratégie militaire ?

En août 2009, le général McChrystal écrivait dans un rapport, rendu public par le Washington Post, que si la stratégie militaire en Afghanistan n'était pas repensée, la coalition courait à l'échec. A l'automne 2009 se sont tenues plusieurs réunions à Washington, pendant lesquelles le plan McChrystal, qui préconisait l'envoi de 30 000 à 50 000 hommes supplémentaires sur le terrain, et le plan du vice-président Joe Biden, qui appelle au retrait, sont débattus.

Ce sont deux plans opposés, et pourtant la stratégie Obama qui en résulte est un compromis des deux : le président américain préconise en effet d'envoyer 30 000 hommes de plus afin de mener une grande offensive qui doit permettre une sortie du pays en 2014. Depuis, McChrystal a présenté sa démission et Wikileaks a rendu publics ses documents. Pourtant, Barack Obama peut difficilement changer de cap, dans la mesure où son plan est trop consensuel. En revanche, il peut fournir des efforts pour mieux l'expliquer, être plus précis sur les objectifs des Etats-Unis en Afghanistan : comment compte-t-il s'y prendre pour les atteindre ? Comment saura-t-on que la guerre est finie ?

Enfin, les Etats-Unis doivent mieux communiquer avec leurs alliés. A l'heure actuelle, et les rapports diffusés par Wikileaks le montrent bien, les Américains font quasiment tout tout seuls, les Alliés n'ont pas leur mot à dire.

Des discussions sont actuellement engagées au Congrès sur le renouvellement des crédits de guerre. L'affaire Wikileaks va-t-elle peser sur le débat ?

D'une certaine façon. Il s'agit finalement plus d'une question de résultats que de moyens. Actuellement, la crise économique appelle des réductions de budget. Or le budget de la défense – 700 milliards de dollars dont 300 milliards rien que pour la guerre en Afghanistan – n'a pas connu de coupe sévère. Les contribuables veulent savoir pourquoi : comment est dépensé cet argent ? ces dépenses portent-elles leurs fruits ? Or le gouvernement reste très opaque sur le sujet. Les Américains sont prêts à accepter une forte intervention du gouvernement, mais à condition qu'il y ait des résultats. Face à cette exigence de transparence, le Congrès a un vrai rôle à jouer dans le vote du budget consacré à cette guerre, en réclamant des explications sur son affectation.

Cela dit, tout est relatif. Les Américains, et on le voit dans les sondages les plus récents, sont bien plus préoccupés par la crise économique, la réforme de la santé et la marée noire que par l'Afghanistan. L'affaire Wikileaks ne bouleversera probablement pas l'ordre des priorités.

Propos recueillis par Audrey Fournier
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