Pour la troisième fois depuis le début de l’année, les autorités iraniennes ont mis hors d’état de nuire un réseau d’espions travaillant pour l’étranger.
En février, le premier réseau éventé, dit américano-israélien, opérait dans une région frontalière du pays, et projetait d’envoyer hors du pays des candidats à une formation d’espion.
Le second, mettant en œuvre 4 Américains d’origine iranienne, a été démantelé en juin. Sa mise en place a été attribuée aux USA et à leurs alliés occidentaux.
Le troisième, enfin, met en cause une vingtaine d’agents, dont des citoyens iraniens. L’ensemble de cette équipe se composerait d’éléments déjà formés pour servir dans les rouages à la fois économique, militaire, politique et même culturel, indique Ria Novosti, se référant à la déclaration du porte-parole des services de renseignements iraniens.
A côté de ces réseaux, l’incursion, à des fins avérés d’espionnage, des marins anglais à laquelle il a été mis fin, tout au début de l’année, a fait davantage de bruit par le branle-bas de combat provoqué dès l’annonce de leur arrestation par la marine iranienne. Leur activité avait été interrompue, faut-il le rappeler, dans les eaux territoriales de l’Iran. Longuement interrogés, ensuite, les sujets de Sa Majesté avaient fini par reconnaître qu’ils s’étaient délibérément mis en infraction dans un but d’espionnage. Leur libération, intervenue quelques jours plus tard, n’a en rien démenti, d’ailleurs, le rôle qui avait été le leur, avant leur capture.
Connaissant la pression exercée par l’Occident sur l’opinion publique pour diaboliser l’Iran et son régime, sur lesquels pèsent, aujourd’hui encore, de lourdes menaces de destruction, il est quasiment certain que d’autres actions de sape continueront d’être menées contre ce pays, dans les semaines, voire les mois à venir.