Dans l'attente du communiqué final du G20 tenu à Toronto, au Canada, on croit déjà savoir que ses membres se sont mis d'accord pour diviser par deux leur déficit public d'ici à 2013. Le Canada, en particulier, aurait particulièrement insisté pour obtenir des USA qu'ils s'engagent également dans cette perspective. Mais, là, rien n'est moins sûr, Washington vivant davantage de sa planche à billets et ignorant superbement les effets de leurs dérapages sur les économies tierces.
Pour ne pas risquer de compromettre la relance économique, les plans de réduction de ces déficits devront théoriquement répondre, cas par cas, aux possibilités réelles de chaque pays.
On s'attend aussi à ce que les pays émergents soient appelés à accroître la flexibilité de leur taux de change. On vise là, bien évidemment, des pays comme la Chine qui reste sourde aux appels réitérés visant la réévaluation de sa monnaie.
En retour, Pékin met en garde aussi bien les pays riches que les pays émergents contre un arrêt trop brutal des politiques de relance et surtout contre la tentation d'ériger des mesures protectionnistes.