C'est à se demander à quoi servent les gouvernants algériens, qui ne sont là que pour dilapider les deniers publics et se remplir les poches par rapine, aux dépens bien sûr du contribuable.
Voici maintenant près de 50 ans que l'Algérie indépendante importe régulièrement des quantités astronomiques de céréales pour les besoins de sa consommation. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, voilà que, pour la seconde fois consécutive que la production nationale accuse des chiffres inespérés (61 millions de quintaux l'an dernier et sans doute un peu plus cette année), le pays ne dispose pas, semble-t-il, de capacités de stockage suffisantes pour engranger déjà l'excédent de 2009 mais aussi toute la récolte de 2010.
A un moment où, dans le monde, les céréales sont très recherchées à cause d'une production insuffisante, Alger se trouve donc obligé de brader ses excédents, bien à perte, dit-on, faute simplement par les autorités, très dispendieuses dans tous les autres domaines, d'avoir prévu suffisamment de silos pour stocker déjà l'excédent de 2009 qui pourrirait, ajoute-t-on, dans les ports en attente d'éventuels demandeurs.