Au moins 41 morts et 70 blessés ont été tirés des décombres du minaret d'une mosquée de Meknès qui s'est effondré juste à l'heure de la prière d'hier vendredi.
La mosquée, vieille de plus de trois siècles, semble avoir été bien ébranlée par les dernières pluies qui ont submergé la région.
Une chose est au moins sûre : le lieu de culte n'est pas mieux protégé d'une catastrophe naturelle qu'un autre. Comme la mort frappe aussi bien le vieillard que le nouveau-né, c'est bien là la preuve que la religion ne peut non plus rien contre le sort.
Le roi du Maroc, aussitôt informé de la catastrophe, a réagi, lui, à sa façon : "Cette mosquée devra être immédiatement reconstruite". Et, apparemment, sa majesté n'a pas eu le moindre mot de réconfort pour les familles de victimes. Car, lui aussi, il faut le rappeler, a pour principale mission de veiller à la pérennité de sa religion dont il se dit le chef spirituel au niveau de son royaume.