En arrivant à l'aéroport de Washington, en visite officielle pourtant, Medelci et ses collaborateurs ont été passés au peigne fin, le 7 décembre dernier, par la sécurité placée sur les lieux. C'est le journal Liberté qui en fait la révélation aujourd'hui.
On savait, certes, que les ressortissants algériens, alignés sur le même plan depuis le 4 janvier dernier que les Afghans, les Libyens, les Irakiens et autres nationaux de pays à risques, sont tenus en effet de se soumettre à une fouille corporelle instituée, par certaines capitales, suite à l'attentat avorté de l'avion de ligne américain intervenu à la fin du mois dernier. Mais, l'on ignorait qu'à Washington la mesure était déjà entrée en application.
Il eût été souhaitable que Bouteflika lui-même fût soumis à une telle humiliation extrêmement dégradante. Lui, le promoteur de la soi-disant "réconciliation nationale" qui a permis l'élargissement de milliers de criminels d'un autre âge, comprendrait alors le sens de la menace que font peser les terroristes islamistes sur l'humanité tout entière.
Mais, Medelci, le ministre, et sa délégation qui soutiennent sans nul doute l'extrême mais plutôt imbécile mansuétude de Bouteflika, méritaient aussi d'essuyer une baffe si cinglante. Ils s'en souviendront pour le restant de leurs jours et réfléchiront désormais bien avant de quitter le territoire national pour aller se pavaner en pays étranger.