Estimant sans doute que la prime accordée jusqu'ici, soit 1475 € n'a pas pesé bien lourd dans la décision des immigrés de quitter le pays, le gouvernement danois, après consultation de ses alliés parlementaires, a décidé de la relever à hauteur de 100 000 couronnes, soit l'équivalent de 13450 €.
En plus, pour motiver les communes à inciter les immigrés à retourner chez eux, une aide de 20 millions de couronnes est allouée à chacune de celles qui sont responsables de l'intégration de ces étrangers dits indésirables.
De fait, d'autres pays avant le Danemark ont tenté par le passé d'intéresser davantage les immigrés à leur retour dans leur pays en augmentant la prime que chacun d'eux à fixée à sa manière.
La crise économique étant loin d'être jugulée, d'une part, le chômage se poursuivant à une cadence de plus en plus effrénée, d'autre part, il va de soi que les pays dits avancés ne sont plus à même de prendre en charge les immigrants vivant encore chez eux et moins encore d'en recevoir de nouveaux qui continuent insolemment de braver les lois draconiennes prises à leur encontre.
Aujourd'hui, les exemples sont même légions de pays qui, à l'exemple de la Grèce, recourent à des violences inouïes pour arrêter sinon freiner du moins le flux d'étrangers franchissant illégalement leurs frontières. Ces Etats vont jusqu'à saborder impitoyablement les embarcations de fortune qu'empruntent les candidats à l'immigration clandestine, les vouant ainsi à une mort certaine. Et jusqu'à preuve du contraire, ni les Nations Unies ni l'U.E. ni une quelconque association luttant pour les droits de l'homme n'ont condamné des actes aussi ignobles ni même osé élever la moindre protestation.