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| La loi de finances complémentaire met fin au crédit à la consommation en Algérie | |
| | Auteur | Message |
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M'hand
Nombre de messages : 434 Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: La loi de finances complémentaire met fin au crédit à la consommation en Algérie Jeu 30 Juil - 19:37 | |
| Les rumeurs ayant circulé à propos notamment de la révision des conditions de partenariat économique avec les investisseurs étrangers se sont révélées finalement inexactes. La loi de finances complémentaire pour 2009, telle que promulguée, confirme le taux maximum admissible de 49 %, en matière de capitaux apportés par les investisseurs étrangers. Ce chiffre avait déjà fait l'objet d'un décret pris au cours de ces dernières semaines. Le partenariat avec l'étranger donne donc désormais la part belle aux nationaux, qui doivent participer à concurrence d'au moins 51 % dans chaque projet lancé, en dehors de l'activité d'import export. De même, est maintenu le taux plus réduit de 30 %, minimum retenu au profit d'un investisseur national, en matière de partenariat portant sur l'import export de marchandises prêtes à la consommation. Par voie de conséquence, les nouveaux importateurs étrangers, établis en Algérie, dont la fonction est de distribuer les produits, acquis à l'étranger, destinés à la consommation directe, devront obligatoirement associer un partenaire algérien à leur activité, en lui attribuant au moins 30 % du capital. Si la nouvelle loi rend caduque l'obligation de soumettre les anciens importateurs à un effet rétroactif, elle limite en tout cas l'extension d'un avantage excessif pris antérieurement au préjudice évident de l'économie nationale.
D'un autre côté, pour freiner l'élan considérable pris par la consommation de produits divers étrangers : voitures, appareils ménagers, ordinateurs, etc., il est mis fin désormais au crédit accordé jusqu'ici aux particuliers par le secteur bancaire. L'Etat entend ainsi forcer la main aux banques, étrangères tout particulièrement, pour les pousser à concentrer leur attention sur le crédit au logement. L'Algérie souffre toujours en effet d'un problème persistant de l'insuffisance de logements et entend ainsi booster leur construction en y impliquant plus fortement le secteur bancaire.
Il était vraiment temps que l'ensemble de ces mesures fussent prises pour réfréner l'importation trop rapide de véhicules surtout, dans un pays dont les infrastructures sont encore insuffisantes voire embryonnaires. De plus, la progression de plus en plus inquiétante du nombre des accidents de la circulation n'a d'autre effet que celui de peser d'un poids considérable sur les budgets de santé publique. Enfin, il est juste que tout soit entrepris pour préserver au premier chef la production nationale, en cessant de faire du pays un grand bazar qui attire énormément de spéculateurs de tous bords et de tous horizons. | |
| | | Nabila
Nombre de messages : 224 Date d'inscription : 14/05/2007
| Sujet: Re: La loi de finances complémentaire met fin au crédit à la consommation en Algérie Ven 31 Juil - 22:36 | |
| Dans cette même loi de finance complémentaire pour 2009, une disposition concernant le sable des rivières lève l'interdiction d'extraction, prise précédemment au mépris d'une exigence technique.
Année après année, pour répondre aux préoccupations des écologistes, les pouvoirs publics, en effet, avaient cru devoir interdire l'extraction du sable des rivières, pour protéger notamment l'environnement et contenir l'érosion des terrains limitrophes aux oueds. Ils s'étaient prononcés, tout particulièrement l'année dernière, pour l'usage exclusif du sable de carrière, en remplacement du sable de rivière.
C'était là une mesure d'autant plus irréfléchie que l'emploi de sable de carrière dans le béton est techniquement non recommandable, vu que ce type de sable renferme trop de fines. Et celles-ci exigent un surdosage en ciment que ne sont pas prêtes de mettre en oeuvre les entreprises engagées dans des travaux publics.
De plus, les carrières d'agrégats ne peuvent pas couvrir l'ensemble des besoins du pays en sable produit. Dans bien des zones, ces installations n'existent pas, et, le coût du transport devenant prohibitif à longue distance, l'Etat ne peut non plus accepter des entreprises des plus-values considérables sur les prix unitaires aujourd'hui quasiment unifiés à travers le pays.
Enfin, l'emploi du sable de rivière ayant fini par s'imposer de lui-même, c'est la levée de l'interdiction qui a prévalu, une conclusion somme toute logique. | |
| | | Houhou
Nombre de messages : 243 Date d'inscription : 24/05/2007
| Sujet: Re: La loi de finances complémentaire met fin au crédit à la consommation en Algérie Sam 1 Aoû - 19:54 | |
| Un autre aspect de cette loi a été révélé par la presse de ce matin. Il porte sur une disposition totalement nouvelle qui ouvre le champ de l'activité douanière à des entreprises privées.
Ce principe, qui aurait été déjà envisagé un instant dans le passé, semble résulter du constat, certes évident, que les services officiels de la douane sont loin d'être performants et qu'ils sont à l'origine de graves déperditions de revenus pour l'Etat.
Il y a, en effet, du vrai là-dedans. Quand on sait, par exemple, que des containers multiples continuent chaque année de charrier des quantités considérables de produits pyrotechniques (pétards, etc.), malgré l'interdiction formelle qui frappe ce type d'importation, la corruption au moins des responsables de douane saute immédiatement aux yeux. Mais il n'y a pas que les produits pyrotechniques qui entrent en masse et en infraction totale avec la loi. D'énormes quantités d'autres produits importés échappent - et c'est ce qui est plus grave - totalement à la douane. Des importateurs puissants, pour ne pas désigner directement des généraux ou leur progéniture engagés dans l'import-export, pèsent de tout leur poids, bien souvent, pour faire exonérer leurs containers des droits de douane. Par ce procédé, ils ont même réussi la prouesse de couler des entreprises publiques, autrefois florissantes, qui, elles, se soumettaient au dédouanement réglementaire.
Aussi, si la mesure nouvellement prise est largement critiquée dans les journaux, la sagesse impose plutôt la retenue, d'autant que l'on n'est pas sans savoir que les douaniers, dans une large majorité, se servent eux-mêmes non pas pour améliorer leurs revenus mais pour plastronner de manière trop souvent impudique. Leur intérieur, leurs comptes bancaires, leur apparat font généralement d'eux des gens richissimes, qui jonglent avec des milliards. | |
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