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 Les émigrants clandestins prennent de trop grands risques

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Jean-Marc

Jean-Marc


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Date d'inscription : 13/07/2007

Les émigrants clandestins prennent de trop grands risques Empty
MessageSujet: Les émigrants clandestins prennent de trop grands risques   Les émigrants clandestins prennent de trop grands risques EmptyVen 12 Juin - 20:08

Les émigrants clandestins devraient être beaucoup plus circonspects avant de se lancer dans l'aventure qui peut leur coûter bien cher. Non seulement, ils risquent très souvent de perdre leur vie en mer, dans des embarcations de fortune ne présentant aucune sécurité de transport, mais ils s'exposent à un traitement des plus ignominieux de la part des employeurs sans foi ni loi qui leur offrent parfois un travail très dangereux, mal rémunéré et hors de toute couverture sociale.

Le cas de ce Bolivien qui perd un bras dans une boulangerie a de quoi inquiéter les candidats postulant à l'émigration clandestine.

Le récit de son accident que fait Rue89 est assez éloquent et mérite d'être repris en totalité ci-après :

***********************************************************************
Son employé sans-papiers perd un bras : il le jette
Par Elodie Cuzin - Rue89

(De Madrid) L'employeur affirme ne pas le connaître. Problème : la police a découvert le bras sectionné de son ancien employé sans-papiers dans une poubelle près de sa boulangerie industrielle. Les syndicats espagnols dénoncent le grand nombre d'accidents du travail mortels.

Peu après minuit, le 28 mai, Franns Rilles Melgar, un Bolivien de 33 ans, prend son poste à la machine à pétrir le pain d'une boulangerie industrielle près de Valence, à l'Est de l'Espagne. Il devait y rester entre 11 et 12 heures, comme tous les jours, et gagner ainsi 23 euros. Mais la machine a soudainement happé son bras gauche, l'arrachant avant qu'il n'ait le temps d'arrêter lui-même les rouages avec sa main droite.

Selon le syndicat Commissions Ouvrières (CC.OO), ses employeurs « ont forcé l'accidenté à nier qu'il s'agissait d'un accident du travail lorsqu'ils le transportaient dans leur camionnette de livraison, avant de l'obliger à descendre à 100 mètres de l'hôpital ».

« Après avoir nettoyé la machine, l'entreprise a continué le travail »

Devant ses propos confus, les médecins ont rapidement appelé la police et la Guardia Civil a finalement découvert son bras dans une poubelle publique près de l'entreprise. Plus d'un jour avait allors passé et la greffe était désormais impossible.

« Après avoir nettoyé la machine et s'être débarrassé du bras, l'entreprise a continué le travail », affirme CC.OO qui va se porter partie civile aux côtés de la sœur du blessé pour atteinte aux droits des travailleurs et non-assistance à personne en danger.

Le parquet a ouvert une enquête.

Interrogé par le quotidien 20 Minutos, le chef d'entreprise maintient sa version :

« Il était ivre et il est tombé dans la machine. Je l'avais déjà renvoyé mais il était venu me supplier et je l'avais rembauché », affirme-t-il.

Selon lui, le « bras n'aurait pas pu être regreffé » de toutes façons. Il nie également avoir abandonné Franns Rilles en chemin et affirme que des témoins pourront le confirmer.

Le blessé confirmait lui aux médias espagnols, mercredi, que son ancien employeur lui avait ordonné de « ne rien dire ». Il gagnait 700 euros par mois.

Qualifiant l'affaire de "répugnante", la secrétaire d'Etat à l'immigration et l'émigration espagnole, Consuelo Rumí, a déclaré ce jeudi que le Bolivien pourrait être régularisé "pour raisons humanitaires" s'il en faisait la demande. Son dossier devrait être étudié mais "il semble évident" que son cas entre dans ce cas de figure.

Deux morts par semaine dans l'agroalimentaire

En une seule semaine du mois de mai, six ouvriers de la construction ont perdu la vie, soit 62 victimes depuis le début de l'année.

Dans le secteur agroalimentaire, le deuxième le plus touché après le bâtiment, on dénombre deux accidents mortels par semaine en moyenne, selon CC.OO. :

« Ces taux de mortalité sont indignes d'un pays qui se veut la huitième puissance économique du monde, avec des systèmes de production modernes et qui, cependant, supporte des taux rappelant le XIXe siècle. »
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