Le gouvernement d'Abu-Dahbi, par l'entremise du fonds d'investissements,
Aabar Investissements, qu'il contrôle indirectement, devient désormais le principal actionnaire du constructeur automobile allemand
Daimler (Mercédès, etc.)
Aabar Investissements a souscrit, en effet, pour 1,95 milliard d'euros à l'augmentation du capital décidée par
Daimler, qui emploie 270 000 personnes et produit 2,1 millions de véhicules par an. Il relègue donc derrière lui l'Etat du Koweit dont la part de capital ne s'élève plus qu'à 6,9 %.
Cet argent frais apporté par l'Etat d'Abu-Dahbi tombe à point nommé, en vérité, suite à un exercice difficile où l'entreprise allemande a vu sa marge réduite de 65 %.
Les deux partenaires veulent particulièrement coopérer dans le domaine des nouvelles technologies, et tout particulièrement dans la fabrication des véhicules électriques dont l'ambition est de réduire les émissions de CO².
En vertu d'un accord signé entre les deux parties, un centre de formation au profit des jeunes intéressés par l'industrie automobile sera édifié à Abu-Dahbi.