Tinhinane
Nombre de messages : 233 Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: L'islam ennemi de la démocratie Dim 22 Mar - 20:39 | |
| Les Arabes et les musulmans de la planète semblent s'être passé le mot : le règne à vie pour leurs chefs d'Etat devient un leitmotiv dont chacun s'empare avec avidité. Après la Syrie, c'est l'Algérie qui amendait, il y a quelques mois, sa Constitution pour permettre au président en exercice de briguer un 3è, un 4è mandat et même davantage s'il reste encore en vie. Hosni Mubarak annonce de son côté une imminente modification de la loi fondamentale de son pays pour permettre à son rejeton de le remplacer à la fin de son mandat actuel. C'est également le cas de Kadhafi qui s'y prépare et peut-être aussi de Benali, de Tunisie, etc. Mais, en Azerbaïdjan, un ex pays de l'Union soviétique, c'est déjà chose faite. Son président, Ilham Aliev, qui a été réélu pour cinq ans en 2008, a fait sauter le verrou constitutionnel, par référendum du 18 mars dernier, pour s'offrir un règne à vie. Selon les résultats officiels, les électeurs auraient même approuvé à 92 % l'amendement proposé. Mieux, la vice-président du Sénat a même trouvé tout à fait normal le résultat annoncé : " Le scrutin s'est déroulé selon les standards internationaux, quasiment sans problèmes ni violations. Le choix du peuple est clair, net et compréhensible, le pouvoir ayant fait beaucoup dans le domaine social", a-t-elle déclaré. Quant à la hâte mise à organiser ce référendum, ses défenseurs ont estimé le moment plus opportun aujourd'hui, avec une conjoncture économique favorisée par une relative stabilité des prix des hydrocarbures. Et comme l'avenir reste moins sûr, ils estiment que la popularité de leur président risque de pâtir d'un retournement toujours possible de la situation. En fait, rien n'étonne en pays d'islam, où la démocratie n'est jamais la bienvenue. Pour preuve, les roitelets y foisonnent depuis la nuit des temps. Il en a toujours été de même pour l'esclavagisme que l'on rencontre aujourd'hui encore dans ses contrées. Quant au système républicain, il n'y est pas non plus le bienvenu puisqu'il est immanquablement supplanté par la dictature. | |
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