La filiale algérienne de l'entreprise française du pneumatique, Michelin, installée depuis 1963, réagit, la première, à la mévente qui frappe ses produits à l'exportation. Elle envisage un arrêt de son activité du 29 décembre au 7 janvier.
Le groupe Michelin précise que cette fermeture temporaire ne concerne pas seulement son unité algérienne mais l'ensemble de ses usines de production réparties dans le monde.
250 000 pneus de sa fabrication algérienne sont en fait vendus à l'exportation, notamment en Afrique, où Michelin ne détient encore aucune autre usine.
Le millier de travailleurs de l'unité algérienne de Michelin ne devra pas, en principe, être affecté par l'interruption de production décidée. Le personnel sera mis en congé durant la période, et touchera donc un salaire plein. C'est du moins ce que laisse entendre toutsurlalgerie.com qui donne l'information, sur la base du fil AFP.
Sur le plan économique, il est vrai que les produits Michelin, connus pour être pourtant hautement performants mais aussi très chers, subissent de plein fouet les effets de la concurrence notamment asiatique. Par rapport au pneu d'une autre grande marque fabriqué en Chine, en Corée ou en Inde, celui de Michelin coûte presque le double en Algérie.