Dans un article publié hier, le journal Le Figaro analyse un phénomène de société qui tend à se développer en France, voire dans tout le monde occidental, mais qui reste quasiment inconnu dans notre pays, en particulier. Il s'agit des remariages entre ex-époux.
Tout le monde se souvient, notamment, des remariages à répétition et bruyants des deux célèbres acteurs du cinéma américains, Richard Burton et Élisabeth Taylor, qui ont défrayé la chronique dans les années soixante. L'on se demandait souvent alors si les désunions successives de ce couple du monde de la jet-set ne résultaient pas d'un simple caprice spécialement dû à la richesse tapageuse des deux personnages.
Bien d'autres couples bien en vue, que l'on considérait un instant bien assortis, se sont brisés, quasiment de la même façon, rapportaient les journaux, sur des querelles souvent insignifiantes, où l'amour n'avait guère de place.
S'il est vrai qu'après une seconde, voire une troisième ou même une quatrième noce, l'homme ou la femme peut regretter à un certain moment de s'être séparé de son conjoint, parfois sur un simple coup de tête, il reste que le problème de la progéniture du couple ne pèse jamais gros dans sa décision d'aller vers la dislocation.
Le plus grave est encore que, dans ces situations biscornues, l'on ne semble guère attacher, par ailleurs, de l'importance à la question génétique des enfants à naître, les ex épouses changeant de compagnon du moment au grè de leur fantaisie. Et cela évoque l'autre aspect des conséquences inhérentes aux couples échangistes. A une auditrice, apparemment heureuse de raconter ses sorties dans ce cadre, la célèbre Masha Béranger de RFI avait su, un jour, poser la question pertinente que voici : " Pouvez-vous savoir, dans ces conditions, le père de votre prochain enfant ? ".
Dans nos contrées, il est très rare de rencontrer des cas de remariage, pour la simple et bonne raison que, par tradition, l'on exige que l'ex épouse ait été remariée deux fois au minimum entre-temps. Et comme pareille condition n'est quasiment jamais satisfaite, l'on comprend pourquoi là encore nos moeurs se séparent de celles des Occidentaux.
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