Le piratage de navires se développe autour de l'Afrique

L’intervention de la marine américaine a mis fin à la capture du capitaine du navire également américain piraté au large de la Somalie. Cet officier a été libéré, tandis que trois de ses geôliers ont été abattus, le quatrième fait prisonnier. L’information vient d’être donnée à CNN par un responsable américain.

Ainsi, en moins d’une semaine, c’est près d’une dizaine de pirates qui ont été éliminés ou arrêtés.

Loin de désarmer malgré les coups durs reçus, les pirates somaliens reprennent du poil de la bête. Dans la matinée d'aujourd'hui, ils ont mis la main sur deux navires, l'un togolais, l'autre grec tandis qu'une troisième proie, un navire libérien a réussi à déjouer leur manoeuvre, malgré le feu nourri dont il était devenu la cible.

Le cargo grec, l'Irene EM, est tombé dans l'escarcelle des bandits, très tôt dans la matinée, avec ses 22 marins philippins à bord. Le second, togolais, le Sea Corse a été capturé peu après. Ce dernier a été attaqué par trois ou quatre embarcations qui l'avaient cerné.

Le troisième navire, enfin, libérien, a réussi à leur fausser la route, en dépit des tirs d'armes automatiques et de roquettes lancés contre lui. On assure que son équipage est sain et sauf.

Peu après l'élimination de leurs camarades qui avaient pris en otages, d'un côté, le capitaine américain du navire Maersk, et, de l'autre, les deux familles françaises du yacht Tanit, ils s'étaient jurés en effet de redoubler de violence en s'attaquant principalement aux navires américains et français. Mais, apparemment c'est à des navires appartenant à d'autres pays qu'ils ont montré leurs dents ce matin.

La frégate française Nivôse, qui a pour mission de protéger la navigation maritime dans la zone infestée par les pirates, a opéré une prise remarquable aujourd'hui.

Elle opérait à 900 km à l'est de Mombasa, à la recherche d'une embarcation contenant des pirates déjà repérés, hier, par un hélicoptère embarqué. Ce dernier avait réussi alors à déjouer une attaque perpétrée contre un navire battant pavillon libérien, Safmarine Asia.

C'est au lever du jour, ce matin, que les pirates au nombre de onze ont été arrêtés et placés aux arrêts dans la frégate. Ils iront sans doute rejoindre leurs camarades déjà transférés à Paris où ils doivent être jugés.

Les pirates ont encore agi aujourd'hui dans le golfe d'Aden. Ils s'en sont pris à un navire belge, le Pompeï, spécialisé dans le transport et la pose de rochers, qu'ils ont capturé avec son équipage : 2 Belges, 1 Néerlandais, des Croates et des Philippins. Le bateau serait en ce moment en route vers les côtes somaliennes.

Un autre bateau de pêche, yéménite celui-là, a été également attaqué en parallèle. Mais, grâce au concours d'une frégate néerlandaise intervenue à temps, les vingt membres de son équipage ont été libérés en même temps que leur navire, le Handytankers Magic.

Dans la nuit d'hier, c'est un cargo céréalier allemand qui a été capturé par les pirates au large des côtes somaliennes. Il avait à son bord 17 membres de l'équipage.

Le navire de 31 000 tonnes appartient à un armateur allemand et bat pavillon allemand. Par contre, on ignore la nationalité des membres de l'équipage.

On annonce aussi que le navire philippin détourné depuis 5 mois dans la même zone a été libéré le 21 avril dernier. Il a repris sa route sous escorte pour atteindre Djibouti ou Mombassa au Kenya.

On apprend qu'un pétrolier yéménite a été capturé au large du Yémen. Les pirates auraient eu raison des garde-côtes qui avaient opposé une résistance à ce détournement. On en sait guère plus à l'heure actuelle.

Deux nouveaux navires sont aux mains des pirates somaliens, depuis ce matin.

Le premier est britannique. C'est l'Ariana ; il bat pavillon maltais. Il venait du Brésil et se rendait au Moyen Orient, avant d'être capturé "dans l'océan Indien, à 250 miles nautiques au sud-ouest des Seychelles".

Le second n'est pas encore identifié. Il aurait été détourné hier soir. L'on croit savoir, cependant, que le pétrolier, le Kition, qui était visé par les pirates, hier soir, a été secouru par une frégate portugaise, Corte Real, qui a envoyé un hélicoptère à sa rescousse. Ce dernier a obligé les assaillants à rebrousser chemin vers le bateau de pêche leur servant de refuge. Arraisonné, ce dernier, dans lequel pourtant des armes et des explosifs ont été saisis, a fini par être libéré avec ses 18 pirates à bord, après un entretien téléphonique entre les autorités somaliennes et le commandant du navire portugais.

Pour la troisième fois, la frégate française Nivôse a arrêté des pirates en mer, au large des côtes somaliennes.

Onze pirates ont été capturés aujourd'hui. Ils portaient deux fusils d'assaut et un lance-roquettes et se trouvaient à bord de deux embarcations légères que soutenait un bateau "mère". Ces bandits ont commis l'imprudence de confondre la frégate avec un navire marchand qu'ils se proposaient d'attaquer.

Agissant astucieusement, la frégate a fait croire un instant, en fonçant droit contre le soleil, qu'elle tentait de s'échapper. Mais, elle s'est vite retournée avec toute la force de son armement, de ses hélicoptères pour arraisonner les deux embarcations et s'emparer des pirates à bord.

Ces derniers iront rejoindre sans doute leurs acolytes qui se comptent désormais par dizaines dans les prisons françaises.

Le cargo allemand MV Victoria, battant pavillon Antigua et Barbuda, qui a été capturé le 11 mai dernier au large de la Somalie, avec 11 hommes à bord, vient d'être libéré, annonce le ministère allemand des Affaires étrangères.

Il a pris le large, non sans que ses propriétaires n'eussent versé au préalable, 1,8 million de dollars de rançon aux pirates.

Plus de 130 navires sont tombés entre les mains de ces derniers durant l'année dernière, obligeant les puissances occidentales, russe et chinoise à dépêcher dans ces eaux des navires de guerre pour assurer la protection de la marine marchande qui les emprunte.

Malgré les coups pourtant dissuasifs qui leur ont été principalement assenés par la flotte française, les pirates poursuivent toujours leur exercice maléfique, mais ô combien rémunérateur, au large des côtes somaliennes.

Quand l'on sait que le pays est lui-même déstabilisé depuis maintenant près de deux décennies par une guerre civile menée par les islamistes, l'on imagine la raison d'être de cette piraterie, face à laquelle les pouvoirs publics somaliens désarmés ne peuvent strictement rien.

C'est la stabilisation de la Somalie que la communauté internationale aurait dû entreprendre comme tâche première, sans laquelle l'ordre ne peut y être rétabli, et non par l'envoi de flottes de guerre destinées à réprimer les actes criminels commis en mer. Tout le peuple somalien aurait profité d'un retour aux conditions normales de sécurité et aurait lui-même avantageusement contribué à l'élimination de cette plaie indigne qui porte atteinte à la dignité de la Somalie.

Malgré toute l'armada de navires de guerre internationaux qui sillonnent nuit et jour les côtes somaliennes, les pirates poursuivent leur œuvre démoniaque. Certes, à présent ils interceptent avec moins de facilités et moins souvent les bateaux de commerce traversant cette zone offerte de longue date déjà à leurs caprices mais ils ne manquent aucune occasion de se jeter sur une proie non protégée chaque fois qu'elle se présente à eux.

Ainsi, aujourd'hui même, deux cargos grecs, le Delvina et le Theoforos 1, viennent d'être attaqués par eux, selon la déclaration de la porte-parole du ministère grec de la Protection des citoyens chargé de la sécurité littorale, déclaration reprise par Ria Novosti.

Le Delvina, dont les autorités grecques sont sans nouvelles depuis son message de détresse avisant de l'attaque, avait à son bord un équipage composé d'Ukrainiens et de Philippins. Le Theoforos, en revanche, semble s'être tiré d'affaire, après avoir annoncé l'échec de l'attaque subie.

Un nouveau piratage, sanglant cette fois, s'est opéré au large du Nigéria, dans le golfe de Guinée, contre un pétrolier de 230 m, battant pavillon libérien.

Le Cancale Star, c'est le nom du navire, a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi, par un commando de six ou sept hommes qui a ouvert le feu contre l'équipage. Un machiniste, de nationalité ukrainienne, a été tué et quatre autres membres de l'équipage ont été blessés par balles.

Les chenapans se sont emparés des fonds enfermés dans le coffre du bateau avant de prendre la poudre d'escampette. Un des leurs a cependant été capturé et remis par suite aux autorités béninoises. Il est de nationalité nigériane et réside dans une localité proche de la frontière béninoise.

306 attaques ont été menées en pleine mer autour de l'Afrique entre le 1er janvier et le 30 septembre de cette année, indique le Bureau maritime international, contre 293 pour toute l'année 2008. Cette recrudescence inquiétante des actes de piratage force tout particulièrement l'Europe à former une armée pour les combattre. Malgré, en effet, la présence de diverses flottes de guerre sillonnant notamment la corne de l'Afrique pour protéger la navigation maritime, rien ne semble dissuader les pirates de poursuivre leurs activités criminelles.

Les pirates ne s'accordent apparemment aucune trêve dans leurs activités criminelles en haute mer, le long des côtes somaliennes. C'est à un cargo britannique, transportant des véhicules de Singapour à Djeddah, en Arabie saoudite, qu'ils se sont attaqués vendredi dernier. Le navire avait à son bord 25 membres de l'équipage, composé de Bulgares, d'Ukrainiens, d'Indiens et de Roumains.

L'Asian Glory - c'est le nom du cargo - est donc allé rejoindre le chimiquier battant pavillon britannique, le St James Park, détourné lundi dernier dans le Golde d'Aden. Ce dernier a déjà accosté sur les côtes somaliennes, d'où les membres de son équipage ont pu joindre leurs familles et les rassurer sur leur bon état de santé.

Les pirates ne s'accordent apparemment aucune trêve dans leurs activités criminelles en haute mer, le long des côtes somaliennes. C'est à un cargo britannique, transportant des véhicules de Singapour à Djeddah, en Arabie saoudite, qu'ils se sont attaqués vendredi dernier. Le navire avait à son bord 25 membres de l'équipage, composé de Bulgares, d'Ukrainiens, d'Indiens et de Roumains.

L'Asian Glory - c'est le nom du cargo - est donc allé rejoindre le chimiquier battant pavillon britannique, le St James Park, détourné lundi dernier dans le Golde d'Aden. Ce dernier a déjà accosté sur les côtes somaliennes, d'où les membres de son équipage ont pu joindre leurs familles par téléphone et les rassurer quant à leur bon état de santé et à leur alimentation.

L'OTAN a réussi aujourd'hui un coup de maître, en intervenant militairement pour libérer un cargo piraté dans le golfe d'Aden.

C'est dans la matinée que des pirates somaliens s'étaient emparés d'un navire slovène, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda et baptisé Ariella, avec 25 hommes d'équipage à bord.

Grâce au message de détresse envoyé par ce dernier et intercepté par les bâtiments de l'OTAN patrouillant au large de la Somalie, un avion a été dépêché sur place pour demander à un navire de guerre danois, le plus proche du lieu d'interception du cargo slovène, d'intervenir pour le libérer.

L'opération a été couronnée de succès puisque le navire et son équipage ont été libérés, mais l'on ne sait encore rien du bilan militaire de l'opération.

Le ministère yéménite de la Défense vient d'annoncer un verdict très fort pris par un tribunal de son pays qui fera date dans l'histoire de la piraterie maritime. Il condamne à mort 6 pirates somaliens et à 10 ans de prison leurs 6 autres complices, tous arrêtés en avril 2009 alors qu'ils tentaient de s'emparer de force d'un cargo pétrolier yéménite au large des côtes sud du pays.

Circonstance aggravante, les prévenus ont été reconnus coupables d'avoir, à cette occasion, tué deux membres d'équipage et blessé quatre autres à bord de ce navire.

Un verdict aussi sévère sanctionnant pour la première fois des pirates somaliens est supposé donner à réfléchir à l'ensemble de leurs complices engagés dans cette activité criminelle. Eux qui infestent tout particulièrement le golfe d'Aden traversé annuellement par 25 000 navires internationaux doivent comprendre que le moment est venu de payer désormais de leur vie leurs exactions. En effet, le laxisme, voire même le laisser-faire montrés jusqu'ici par les différentes armadas déployées dans la région n'ont d'autre sens que d'encourager ces bandits à s'engager plus nombreux dans la terreur instaurée dans les eaux environnantes, au mépris de la loi.

Le Dubaï, un bateau naviguant sous les couleurs du Panama, a été capturé ce matin, avec ses 24 membres de l'équipage, par les pirates somaliens, dans le golfe d'Aden.

Le navire se dirigeait vers le Brésil quand il a été accosté par les bandits, dans le couloir de navigation précisément défini par les flottes internationales chargées de la protection de la navigation dans cette zone dangereuse.

Pas même le navire américain de guerre, Le Cole, qui se trouvait aux alentours n'a pu intervenir pour défendre le Dubaï.

Le propriétaire de ce dernier s'est contenté d'annoncer simplement l'acte criminel qui aurait eu lieu très tôt dans la matinée.

Le Dubaï, bateau piraté hier, a été, peu après sa capture, libéré par les forces somaliennes qui ont engagé une opération, dans la région du Puntland, contre les pirates qui le contrôlaient.

Malheureusement, pendant l'assaut, ces derniers ont abattu froidement le capitaine du navire, indique Andrew Mwangura, le coordinateur en Afrique de l'Est du Programme d'assistance aux marins (SAP) à l'agence chinoise Xinhua.

Le navire, de 15.220 tonnes et avec 24 membres d'équipage provenant du Bangladesh, d'Egypte, du Ghana et du Pakistan, était parti du Brésil et a été détourné dans le Corridor de transit internationalement recommandé (IRTC).

Selon M. Mwangura, le cargo transportait du sucre en provenance de Santos, au Brésil, vers Berbera, en Somalie, ajoute Xinhua.

Un petit chimiquier de 13 000 tonnes, battant pavillon des îles Marshall, le Motivator, a été capturé hier en mer Rouge par des pirates somaliens, annonce un communiqué de la force navale Atalante mise en place sur les lieux par l'Union européenne.

Il avait à son bord 18 marins philippins et transportait des produits pétroliers, vers une destination non identifiée.

Le Motivator a été attaqué au détroit de Bab el Mandeb, et aucune information depuis son détournement n'a pu être obtenue quant au sort de son équipage.

Sur les trois navires qui ont subi cette semaine les assauts des pirates somaliens, seul l'un d'entre eux a réchappé à sa capture.

Lundi dernier, un cargo panaméen, le Suez, ayant à son bord 23 hommes d'équipage (égyptiens, pakistanais, srilankais et indiens) et transportant 17 000 tonnes de ciment, a été pris alors qu'il naviguait dans le couloir recommandé par la force Atalante, chargée de protéger la navigation maritime en mer d'Aden.

Mardi, c'était au tour d'un chimiquier norvégien d'être menacé, avant qu'une frégate espagnole appelée à la rescousse ne mette fin à la tentative des pirates et à l'arrestation de ses sept assaillants.

Jeudi, le Syria Star, un cargo battant pavillon des îles Saint-Vincent et Grenadine, et ses 24 membres d'équipage, 2 Égyptiens et 22 Syriens, a été capturé l'après-midi dans le golfe d'Aden, confirme Atalante. Les pirates se sont hissés à bord du bateau et ont tiré des coups de feu en direction des membres de l'équipage. L'arrivée tardive des secours d'Atalante a permis aux bandits de faire changer de cap au navire et de le conduire vers les côtes somaliennes où il se trouve depuis lors.

Trafic juteux, le banditisme en mer d'Aden continue toujours de sévir, en dépit des dispositifs militaires mis en place par de puissants États de la planète pour le réprimer.

Hier, à Norfolk, USA, le premier procès instruit contre les pirates somaliens capturés en mer va certainement donner à réfléchir à leurs camarades qui continuent de sévir et d'essaimer au large des côtes d'Aden.

"Il s'agit du premier procès à Norfolk pour des actes de piraterie depuis plus de 150 ans. Les pirates des temps modernes doivent rendre compte de leurs actes et devront faire face à aux conséquences de leurs actes", a indiqué, dans une déclaration pour la presse, le procureur fédéral Neil MacBride.

Le premier jugé, Jama Idle Ibrahim, a plaidé coupable, reconnaissant s'être attaqué par méprise à un bateau de guerre américain qui a d'ailleurs mis fin à sa carrière de pirate.

En fait, ils étaient six, le 10 avril dernier, à tenter d'attaquer l'USS Ashland, une frégate assurant la sécurité de navigation dans le golfe d'Aden.

Jama risque rien moins que 30 années de prison aux USA, et sa condamnation est attendue le 29 novembre prochain, selon l'information publiée par Ria Novosti.

Un navire marchand battant pavillon panaméen a échappé de justesse aux pirates somaliens dans le Golfe d'Aden, grâce à l'intervention d'un hélicoptère danois appelé à la rescousse, indique un porte-parole de la marine danoise.

L'hélicoptère, qui se trouvait sur un bâtiment danois, Esbern Snare, naviguant dans les parages, a mis fin à l'attaque en tirant devant le navire marchand, l'obligeant à s'arrêter et donnant à l'équipage l'occasion de désarmer les assaillants et de les rejeter en mer.

L'Esbern Snare est un navire amiral de la flottille mise en place dans le cadre de l'opération de lutte contre la piraterie, Ocean Shield, dépendant de l'OTAN.

Le Panega, chimiquier bulgare, capturé par les pirates somaliens le 11 mai dernier, dans le Golfe d'Aden a été libéré ce matin, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères à Sofia.

Le cargo a été remorqué vers l'est et devrait quitter incessamment les eaux somaliennes. Les quinze membres de son équipage se portent bien et n'ont pas besoin de soins, indique le communiqué, qui ne précise rien toutefois quant aux conditions, essentiellement financières, ayant permis d'obtenir cette libération.

Enfin, le Panega est le seul navire bulgare tombé jusqu'ici entre les mains des pirates somaliens qui continuent toujours de sévir dans le Golfe d'Aden en dépit des armadas marines constituées de par le monde pour les traquer.

La mobilisation de ces dernières n'aurait d'ailleurs permis de réduire que d'un tiers le piratage dont la navigation maritime fait les frais dans cette zone périlleuse.

Des pirates ont encore mis la main aujourd'hui sur un cargo, le MV Lugela, transportant des câbles et des barres d'acier en direction de l'Ile Maurice, indique un communiqué de la force navale mise en place par l'U.E. pour protéger la navigation dans le Golfe d'Aden.

Il a été intercepté au large des îles somaliennes, à quelques 900 milles nautiques à l'est d'Eyl, puis détourné vers la Somalie.

L'appel de détresse envoyé à son propriétaire, un armateur grec, ne semble pas avoir été répercuté en direction des forces de secours pour expliquer leur non assistance.

Le navire avait à son bord 12 matelots tous ukrainiens.

Un bateau japonais était encerclé hier soir par des pirates au large du Kenya. "Nous avons reçu l'information vers 17H00 locales (08H00 GMT) qu'un navire japonais était encerclé par des pirates au large du Kenya", a indiqué le porte-parole du ministère nippon des Transports à l'AFP.

Le navire polyvalent, battant pavillon panaméen, est détenu par l'armateur japonais NYK-Hinode Line, a indiqué l'agence Jiji Press, citant des sources au sein du ministère des Transports, ajoute la dépêche AFP.

Selon un communiqué publié par le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, un chalutier sud-coréen de 241 tonnes, dont l'équipage est composé de 2 Sud-Coréens, 2 Chinois et 39 Kenyans, a été pris d'assaut par des pirates somaliens le 9 octobre près de l'île kényane de Lamu, dans l'océan Indien et conduit ensuite vers un port connu pour être un repaire de pirates dans le nord de la Somalie.

L'on ignore à ce jour ce qu'il est advenu depuis du bateau et de ses 43 personnes à bord.