Le terrorisme semble prendre pied aussi en Mauritanie

Moins de deux jours après l'assassinat de quatre touristes français, une attaque terroriste a ciblé, hier soir, l'armée mauritanienne, annonce une dépêche de l'AFP. Trois soldats de la garnison d'el-Ghallawiya, chargés apparemment de la sécurisation du prochain rallye Paris-Dakar, circulant à bord d'un véhicule militaire, ont été décimés et leurs armes saisies par les assaillants qui se sont également emparé de leur véhicule.

On soupçonne, bien sûr, le GSPC, en provenance d'Algérie, comme maître d'oeuvre de ces deux lâches attentats. On croit savoir, d'ailleurs, que deux des trois criminels qui ont abattu les touristes français avaient déjà fait l'objet d'une arrestation l'an dernier en raison de leurs activités au sein de cette mouvance terroriste.

Un branle-bas de combat est d'ores et déjà lancé tant au Sénégal qu'au Mali pour tenter de retrouver ces présumés assassins, d'une part, et renforcer la sécurité aux frontières, d'autre part.

Comme conséquence immédiate de cette résurgence du terrorisme, l'étape mauritanienne du rallye risque fort d'être désormais compromise.

Rappelons, enfin, que la Mauritanie avait déjà été attaquée en 2005, à travers une base militaire qui avait perdu 15 soldats.