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 La conquête djihadiste s'accélère dans le nord de l'Irak

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Ouchen

Ouchen


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MessageSujet: La conquête djihadiste s'accélère dans le nord de l'Irak   La conquête djihadiste s'accélère dans le nord de l'Irak EmptyMer 11 Juin - 11:57

Le Figaro.fr - 10.06.2014
par Georges Malbrunot

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Le Premier ministre Nouri al-Maliki demande l'instauration de l'état d'urgence, après la chute de Mossoul et de sa province.

En l'espace de 24 heures, les rebelles, dominés par plusieurs centaines de djihadistes, ont accéléré leur conquête du « pays sunnite ». D'abord en s'emparant avant l'aube mardi de Mossoul, la deuxième ville d'Irak à 350 kilomètres au nord de Bagdad. En face, militaires et policiers ont rapidement abandonné leurs positions, ayant juste le temps, avant de s'enfuir, de mettre le feu à des dépôts de carburant et de munitions pour empêcher leurs ennemis de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) de s'en emparer.

Scènes de débandade également à la base militaire de Ghizlani, au sud de Mossoul, où une rumeur persistance indiquait que plusieurs hélicoptères de combat étaient passés entre leurs mains. Débandade encore autour des prisons, où les djihadistes, équipés de lance-roquettes et d'armes antiaériennes, ont libéré plus d'un millier de détenus. Pendant ce temps, de nombreuses familles quittaient leur domicile pour rejoindre la région autonome voisine du Kurdistan. « Mossoul est un enfer, la ville est en feu », se lamentait un habitant, cité par l'agence Reuter.

Gouvernorat, barrages policiers, télévisions: les uns après les autres, les symboles de l'État tombaient. Mais les djihadistes, épaulés par d'autres groupes insurgés et des tribus en colère contre la politique antisunnite du Premier ministre, ont poursuivi leur avancée en prenant le contrôle d'autres villes dans la province de Ninive. Ils sont également entrés dans la localité de Karaqosh, à 30 km au sud-est de Mossoul où s'étaient réfugiés de nombreux chrétiens, avant d'en ressortir, après avoir désarmé la milice chrétienne en charge de la protection de la cité.

L'armée impuissante

« À Mossoul, les combats ont été très violents », souligne un expert étranger, joint au téléphone à Bagdad. « Mais l'armée n'a pas les moyens de faire face, encore moins de reprendre à court terme ces villes ». Les soldats sont démoralisés et en position de faiblesse face à des combattants - souvent des anciens de l'armée de Saddam Hussein - habitués à la guérilla urbaine. Résultat: pour la première fois, les djihadistes ont pris le contrôle d'une province entière. Et après Ninive, ils se sont dirigés plus au sud, vers la région de Salah ad-Dine. Avec deux objectifs: la raffinerie de pétrole de Baiji et la ville de Samarra, qui abrite un important mausolée chiite que les radicaux sunnites rêvent de détruire. Son endommagement en 2006 avait lancé la guerre civile entre chiites et sunnites, qui allait faire des dizaines de milliers de morts à travers le pays.

Au-delà de Samarra, les djihadistes cherchent à étendre leur contrôle sur la province d'al-Anbar, au sud-ouest de Mossoul, où ils occupent Faloudja et des quartiers de Ramadi, depuis cinq mois. Al-Anbar est avec Ninive limitrophe de la Syrie. Or l'EIIL ne fait plus mystère de sa volonté d'unifier ses positions de part et d'autre de la frontière pour créer une sorte « d'al-Qaidaland » syro-irakien.

Inquiet, al-Maliki a demandé au Parlement de décréter l'état d'urgence, tout en proposant d'armer la population, quitte à aggraver le chaos. La marginalisation de ses adversaires, doublée de nombreuses arrestations, est pourtant largement responsable de cette dangereuse dérive. Même si la polarisation chiites-sunnites a permis au Premier ministre de mobiliser sa communauté aux élections législatives à l'issue desquelles sa liste est arrivée en tête. Jamais, les conquêtes territoriales des rebelles n'ont été aussi importantes. L'issue de la crise est probablement entre les mains des tribus sunnites qui oscillent entre les deux camps. Mais face à la puissance de feu djihadiste, que peuvent-elles faire? Sans véritable partage du pouvoir par al-Maliki, ses ennemis profiteront de son jusqu'au-boutisme pour menacer Bagdad.

(http://www.lefigaro.fr/international/2014/06/10/01003-20140610ARTFIG00310-la-conquete-djihadiste-s-accelere-dans-le-nord-de-l-irak.php)
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M'hand

M'hand


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MessageSujet: Re: La conquête djihadiste s'accélère dans le nord de l'Irak   La conquête djihadiste s'accélère dans le nord de l'Irak EmptyJeu 12 Juin - 11:08

Irak : les djihadistes s'approchent de Bagdad, Washington envisage des frappes aériennes

Le Point.fr - 12/06/2014
source : AFP

Face à l'avancée fulgurante des djihadistes vers la capitale, les États-Unis envisagent de venir en aide à l'Irak pour stopper les rebelles et aider les populations.

Les rebelles djihadistes sunnites ont pris mercredi une nouvelle ville en Irak et avançaient vers la capitale Bagdad dans une offensive fulgurante, obligeant le Conseil de sécurité à se réunir jeudi et Washington à envisager des frappes aériennes. Cette avancée des combattants de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), face à des forces gouvernementales en déroute et un pouvoir chiite impuissant, a poussé environ un demi-million d'habitants à fuir. Le porte-parole de l'EIIL, Abou Mohammed al-Adnani, a exhorté les insurgés à "marcher sur Bagdad" et a critiqué le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki pour son "incompétence", dans un enregistrement sonore daté de mercredi et traduit par le réseau américain de surveillance des sites islamistes SITE.

Depuis mardi, ces combattants islamistes - exclus du réseau al-Qaida car jugés comme trop radicaux - se sont emparés, dans le nord du pays, de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, de sa province, Ninive, et de secteurs dans deux provinces proches, Kirkouk et Salaheddine, majoritairement sunnites. Mercredi, ils ont pris Tikrit, à 160 km au nord de Bagdad, et avançaient vers la capitale. Ils ont en outre tenté, en vain, de prendre Samarra, à une centaine de kilomètres de Bagdad, selon des témoins. L'EIIL a, en revanche, pris en otages 49 Turcs au consulat de Turquie à Mossoul, parmi lesquels le consul et des membres des forces spéciales, de même que 31 chauffeurs de poids-lourds turcs dans cette province.

Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira à huis clos à partir de 11 h 30 (15 h 30 GMT) pour discuter de la situation en Irak. L'envoyé spécial de l'ONU en Irak, Nickolay Mladenov, y interviendra par vidéoconférence. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a lancé un appel à la solidarité internationale avec l'Irak. Il a également réclamé la libération immédiate et sans conditions de la cinquantaine de citoyens turcs pris en otages au consulat de Mossoul.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a menacé l'EIIL des "représailles les plus sévères" s'il leur est fait le moindre mal. L'Iran chiite mais aussi les États-Unis ont apporté leur soutien au gouvernement de Nouri al-Maliki face au "terrorisme". "Les États-Unis soutiendront les dirigeants irakiens alors qu'ils forgent l'unité nationale nécessaire pour remporter le combat contre l'EIIL", a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney dans un communiqué.

Pas de soldats américains renvoyés en Irak

L'Irak a de son côté officieusement indiqué aux États-Unis qu'il était ouvert à l'idée de frappes aériennes américaines afin d'enrayer l'offensive djihadiste, a affirmé mercredi un responsable américain, confirmant une information du Wall Street Journal. L'administration du président Obama envisage plusieurs options pour aider Bagdad, éventuellement par le biais de frappes effectuées par des drones, selon ce responsable qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat. La diplomatie américaine s'est défendue d'avoir été prise par surprise, affirmant avoir exprimé depuis des mois ses "inquiétudes" à propos de la "menace terroriste" que fait peser l'EIIL pour toute la région.

En conséquence, Washington "se tient prêt" à venir en aide à Bagdad face à "l'agression" de l'EIIL, a déclaré la porte-parole du département d'État Jennifer Psaki, annonçant "une augmentation de l'assistance" américaine. Mais en aucun cas les États-Unis "n'envisagent" de renvoyer des troupes au sol en Irak, selon Jennifer Psaki, après le départ le 31 décembre 2011 du dernier soldat américain, au terme d'un très lourd engagement militaire des États-Unis pendant huit ans. En 2011, Bagdad et Washington n'étaient pas parvenus à s'entendre sur le maintien d'un contingent américain en Irak et beaucoup s'étaient alors alarmés d'une nouvelle poussée des violences une fois les Américains partis. Washington a par la suite englouti des dizaines de milliards de dollars pour former et équiper les forces armées irakiennes, celles-là mêmes qui ont visiblement fui devant les djihadistes.

Réunion du Parlement jeudi

L'EIIL, qui ambitionne d'installer un État islamique, a prévenu qu'il "n'arrêtera pas la série d'invasions bénies". Le groupe contrôlait déjà des secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar à la frontière syrienne. Accusé d'abus en Syrie, il y tient de larges secteurs de la province pétrolière de Deir Ezzor (nord-est), faisant craindre une unité territoriale avec le Nord-Ouest irakien. Symboliquement, le groupe a diffusé mercredi sur Internet des photos de djihadistes créant une route entre la Syrie et l'Irak en aplanissant au bulldozer un mur de sable. Impuissant et miné par des clivages confessionnels, le gouvernement irakien a appelé le Parlement, qui se réunit jeudi, à décréter "l'état d'urgence". Mais face à l'avancée dans le Nord des combattants djihadistes aguerris, soldats et policiers ont montré peu de résistance, le gouverneur de Ninive, Athil al-Noujaïfi, accusant les commandants militaires d'avoir abandonné le champ de bataille.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), "plus de 500 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur et autour de Mossoul", qui compte habituellement deux millions d'habitants. À 50 kilomètres de Mossoul, des files interminables d'hommes, femmes et enfants attendaient à un barrage kurde pour obtenir un permis de séjour pour passer au Kurdistan autonome. Arrivée avec sa famille, Zahra Chérif, 39 ans, explique avoir "quitté la ville par peur des massacres si l'armée lance un assaut sur la ville" pour la reprendre à l'EIIL. Dans Mossoul, les combattants, vêtus d'uniformes militaires ou de tenues noires, le visage découvert, étaient positionnés près des banques, des administrations publiques et au siège du Conseil provincial, selon des témoins. Selon des experts, l'EIIL est constitué en grande partie en Irak d'ex-cadres et membres des services de sécurité de Saddam Hussein ayant rejoint la rébellion après l'invasion américaine de 2003.

(http://www.lepoint.fr/monde/irak-les-djihadistes-s-approchent-de-bagdad-washington-envisage-des-frappes-aeriennes-12-06-2014-1835376_24.php#xtor=CS3-190)
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