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 Un quart des Français souffrent d'acouphènes

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Azaghar

Azaghar


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Date d'inscription : 01/06/2007

Un quart des Français souffrent d'acouphènes Empty
MessageSujet: Un quart des Français souffrent d'acouphènes   Un quart des Français souffrent d'acouphènes EmptyJeu 13 Mar - 14:14

LeMonde.fr avec AFP - 13.03.2014

Un Français adulte sur quatre, soit 16 millions de personnes, souffre d'acouphènes ou bourdonnements d'oreilles, selon un sondage Ipsos réalisé à l'occasion de la 17e Journée nationale de l'audition (JNA). Avec l'hyperacousie, les acouphènes sont des symptômes ORL de plus en en fréquents au sein de la population française et concernent toutes les tranches d'âge.

Qu'est-ce qu'un acouphène ?

Les personnes qui souffrent d'acouphènes entendent des sons parasites ne provenant pas de leur environnement. Ces troubles sont liés à un dysfonctionnement du système nerveux auditif. Ils peuvent être favorisés par des expositions répétées à des bruits ayant un niveau sonore élevé, par certaines pathologies de l'oreille, du nez et du larynx, ou encore par le vieillissement.

« L'origine de ces troubles est multiple », explique l'Association pour l'information et la prévention dans le domaine de l'audition : traumatisme sensoriel auditif, lié aux pratiques d'écoute de musique amplifiée ou au bruit au travail ; usure des mécanismes de l'oreille avec l'âge ; choc émotionnel ; ou encore prise de médicaments ototoxiques.

Qui est concerné par les acouphènes ?

Alors que le nombre de personnes souffrant d'acouphènes en France était jusqu'à présent estimé entre 2 millions et 2,5 millions, il pourrait en réalité atteindre 16 millions de personnes, d'après les projections tirées du sondage de l'Ipsos réalisé en février auprès de 900 personnes âgées de 16 à 75 ans.

Une personne interrogée sur deux a déclaré avoir déjà ressenti des sifflements ou des bourdonnements d'oreille à au moins une reprise, un taux atteignant 56 % chez les 16 à 34 ans.

Les acouphènes sont-ils occasionnels ?

Chez 26,74 % des personnes sondées, les acouphènes se produisent « de temps en temps », soit 12,3 millions de personnes souffrant d'acouphènes chroniques si l'on extrapole les résultats du sondage à l'ensemble de la population des 16-75 ans, tandis que 8,07 % affirment ressentir des acouphènes « fréquemment » de jour ou de nuit, soit 3,7 millions de personnes concernées.

Quels sont les désagréments des acouphènes et peut-on y remédier ?

Les acouphènes sont considérés comme gênants par 88 % de Français, et ont des conséquences fâcheuses pour la concentration (81 %) et la compréhension (78 %).

Comme ils sont rebelles à la plupart des traitements conventionnels, la majorité des personnes qui en souffrent se retrouvent livrées à elles-mêmes. Ainsi 53 % des personnes ayant consulté un médecin n'ont reçu ni conseil ni prescription, alors même que selon le comité scientifique de la JNA, des « solutions d'habituation » ont été développées afin de soulager et soutenir les patients, grâce à des aides auditives, des médicaments ou un accompagnement psychologique.

Qu'est-ce que l'hyperacousie ?

L'hyperacousie (ou hypersensibilité aux bruits normalement supportés) est un autre trouble de l'audition mal pris en charge et encore plus méconnu que les acouphènes : seulement 29 % des personnes interrogées connaissent le terme, contre 88 % pour les acouphènes. Selon le Dr Martine Ohresser, médecin ORL, « l'erreur que font les personnes atteintes d'hyperacousie est de se protéger des bruits qui leur sont insupportables », alors qu'il faut au contraire « rééduquer l'oreille » pour la réhabituer progressivement aux « sons normalement supportables ».


(http://www.lemonde.fr/vous/article/2014/03/13/un-quart-des-francais-souffrent-d-acouphenes_4382309_3238.html#xtor=AL-32280515)


Dernière édition par Azaghar le Jeu 13 Mar - 14:24, édité 1 fois
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Azaghar

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MessageSujet: Re: Un quart des Français souffrent d'acouphènes   Un quart des Français souffrent d'acouphènes EmptyJeu 13 Mar - 14:23

LE MONDE | 14.01.2011
par Hervé Morin

Nouvelles pistes pour réduire les acouphènes au silence

Ils résonnent dans la tête de 5 % à 15 % de la population. Ces sons fantômes, les acouphènes, ne sont pas un désordre de la seule sphère auditive : les profondeurs du cerveau sont aussi impliquées dans cette perception de sifflements monotones, en l'absence de toute source de bruit extérieur. C'est ce que confirment deux études publiées jeudi 13 janvier dans les revues scientifiques Neuron et Nature, la seconde offrant une piste pour réduire au silence cet obsédant bourdon.

La première, conduite par Josef Rauschecker, de l'université de Georgetown (Washington D.C.), souligne le rôle déjà soupçonné du système limbique, impliqué notamment dans les émotions, à partir d'observations conduites par imagerie fonctionnelle par résonance magnétique. Le cerveau de 22 volontaires, dont la moitié souffrait d'acouphènes chroniques, a été observé alors qu'ils étaient soumis à des sons de diverses fréquences.

Les chercheurs ont constaté que la partie du cortex dédiée à l'audition montrait des signes d'hyperactivité chez les patients. Mais cette hyperactivité était plus marquée encore dans le noyau accumbens, une structure cérébrale plus profonde, spécifiquement quand les sons correspondaient aux fréquences des acouphènes que les patients entendent.

Le noyau accumbens fait partie d'un circuit cérébral impliqué dans l'évaluation des récompenses, des émotions et de l'aversion, indique Josef Rauscheker : "Cela suggère que ces structures font partie d'un réseau général d'évaluation qui détermine quelles sensations sont importantes, et qui indique en dernier ressort comment (et si) ces sensations viennent à la conscience." Il souligne que ce filtre est aussi en jeu dans certaines douleurs chroniques et dans des altérations de l'humeur qui, elles aussi, pourraient "être liées à l'incapacité à supprimer des signaux sensoriels non désirés".

Josef Rauscheker estime que les observations de son équipe pourraient être convergentes avec celles publiées par des confrères de l'université du Texas (Dallas) dans Nature, le même jour. Celles-ci ne portent pas sur l'homme, mais sur le rat. L'idée de départ de Navzer Engineer et ses collègues est que l'acouphène, comme d'autres douleurs chroniques, a pour origine une activité neurale pathologique. Et qu'il est possible de mettre à profit la plasticité du cerveau pour la contrer.

Ils ont donc soumis des rats à un bruit intense, ce qui a engendré chez eux l'équivalent d'un acouphène. Ils ont ensuite exposé ces rongeurs à des sons complexes, différents de celui responsable des sons fantômes, tout en stimulant leur nerf vague par de brèves impulsions électriques.

Ce traitement a éliminé un des signes considérés comme une manifestation de l'acouphène chez l'animal, à savoir son incapacité à réagir à des sons correspondant à des fréquences précises, qui effraient leurs congénères non affectés. Cet effet perdurait pendant plusieurs semaines.

Sans présumer de "l'expérience subjective du rat", l'équipe texane estime que la stimulation du nerf vague a rééquilibré l'activité cérébrale et contrecarré la synchronisation neuronale qui est l'une des manifestations liées aux acouphènes.

Pour Sylviane Chery-Croze, ex-directrice de recherche au CNRS et présidente d'honneur de l'association France Acouphènes, ces résultats, s'ils ne sont "pas forcément transposables à l'homme, offrent des espoirs de traitement". Actuellement, rappelle-t-elle, les formes les plus sévères nécessitent l'introduction d'une électrode dans le cerveau, une opération lourde, très invasive, qui n'a encore été pratiquée que sur quelques dizaines de patients désespérés. "La stimulation du nerf parasympathique (vague), au niveau du cou, serait beaucoup plus légère", dit-elle.

Quant à l'implication du système limbique présentée dans Neuron, Mme Chery-Croze rappelle qu'elle confirme un modèle proposé en 1999. Elle souligne, comme Josef Rauscheker, que ces observations sont en rapport avec la prévalence élevée d'un état anxieux ou dépressif chez les personnes souffrant d'acouphènes - sans qu'on puisse encore démêler "la poule et l'oeuf", causes et conséquences.

(http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/01/14/nouvelles-pistes-pour-reduire-les-acouphenes-au-silence_1465579_3244.html)

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