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 Quand Hollande démolit Sarkozy

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Augustin

Augustin


Nombre de messages : 300
Date d'inscription : 27/06/2007

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MessageSujet: Quand Hollande démolit Sarkozy   Quand Hollande démolit Sarkozy EmptyVen 6 Avr - 17:38

Le Point.fr - 05/04/2012
par Charlotte Chaffanjon

Le candidat PS, attaqué régulièrement par son adversaire UMP, a décidé de riposter. Il en a fait l'illustration à Rennes. Décryptage.

Dans son discours de onze pages prononcé à Rennes mercredi soir, François Hollande ne dit pas une seule fois le nom de Nicolas Sarkozy. Il ne l'appelle pas non plus "président", c'est un terme qu'il se réserve désormais. Dans la bouche de François Hollande, son adversaire est le "candidat sortant", expression qu'il répète vingt fois. Il n'en est pas moins au cœur de son propos, la cible de ses mots.

À 18 jours de l'élection présidentielle, quelque chose a changé. Le favori avait jusque-là toujours pris soin de ne pas riposter frontalement à Sarkozy. Lequel, de confidence en confidence, ne s'était pas privé de l'attaquer : en résumé, Hollande est un "nul" qu'il va, au choix, "exploser" ou "atomiser". La ligne rouge a-t-elle été franchie ? "Maintenant, on va le taper", a prévenu ce week-end à Mayotte le socialiste.

Pour cet homme "qui n'aime pas le conflit" - comme le confie son fils aîné Thomas -, "taper" passe par l'humour. Hollande s'est mis à dépeindre un portrait peu flatteur de son adversaire, celui qu'il aimerait que les électeurs retiennent.

Le sketch de l'ardoise

Pour cela, sur la scène du parc des expositions de Rennes, Hollande dégaine le sketch de l'ardoise, déjà rodé lors de précédents meetings. Sarkozy serait l'un de "ces enfants un peu brouillons à qui leurs parents offraient une ardoise magique" : "Ce petit matériel qui permettait aux enfants qui avaient du mal avec les mathématiques de faire des calculs qui ne tombaient jamais juste. Alors, de guerre lasse, ils tiraient l'ardoise et tout disparaissait."

Faire passer Sarkozy pour un enfant irresponsable de ses actes, l'idée est née lors du bafouillant mea culpa présidentiel relatif au Fouquet's. Hollande l'avait jugé alors "touchant".

La thématique de l'irresponsabilité est exploitée jusqu'à la corde. Comme à un ado imprudent au volant de sa première voiture, Hollande suggère de "retirer" à Sarkozy "le permis de conduire l'État" ! Même lorsqu'il le dépeint en chef, c'est pour le tourner en ridicule : "Il se vante chaque jour qu'il est le chef de tout - et il aime bien être le chef ! Chef de l'État, chef de la majorité, chef de parti, chef de famille, chef de clan, chef de caste ! Chef de tout, mais jamais responsable de rien !"

"Rien à craindre pour le financement de mes campagnes"

Mais au-delà de ses attaques pour la forme, il n'hésite désormais plus à dénoncer ce Sarkozy ami des riches en allant sur le terrain de l'affaire qui empoisonne la fin de quinquennat, l'affaire Bettencourt, et donc les soupçons qui pèsent sur le financement de la campagne UMP 2007, ce qu'il s'était jusque-là refusé à faire.

Cela commence par l'évocation classique du bouclier fiscal, péché originel selon ses détracteurs, de la mandature Sarkozy. "Quand on gagne plus d'un million d'euros avec le candidat sortant, on reçoit un chèque du Trésor public. Cela s'appelle le bouclier fiscal, maintenu jusqu'à aujourd'hui et qui sera peut-être rétabli, si affinités."

Et lorsqu'il fait mine de ne pas sous-estimer l'adversaire, c'est en fait pour lancer une frappe chirurgicale : "Nous avons devant nous des adversaires puissants, la droite coalisée, les forces de l'argent. Je ne parle pas de celles qui distribuent des enveloppes - ça, c'est le vieux temps, l'Ancien Régime ! -, mais de celles qui se versent elles-mêmes des revenus indécents. C'est ça, les forces de l'argent !" L'évocation des enveloppes n'est pas anodine.

Surtout que, plus tard, au chapitre "exemplarité", Hollande propose de réviser le statut pénal du chef de l'État "pour le rendre responsable pour les actes commis en dehors de l'exercice de ses fonctions. Et pour ma part, je n'ai rien à craindre pour le financement de mes campagnes électorales."

Enfin, lorsqu'il évoque la composition de son gouvernement dirigé par un Premier ministre, petite pique au passage : qui ne sera pas un collaborateur, Hollande glisse que dans son équipe "sera strictement respecté un code de déontologie. On ne pourra plus, par exemple, être ministre et trésorier d'un parti - cela porte malheur." Eric Woerth en sait quelque chose.

Programme caché

Par ailleurs, Hollande n'a pas besoin d'écouter la présentation du programme de Nicolas Sarkozy jeudi, car, il l'affirme : "Je vais vous faire une confidence, son projet, moi, je le connais. Et je vais vous le dévoiler, vous gagnerez 24 heures : son projet, c'est son bilan, en pire !" Un bilan brossé en quelques traits appuyés : "précarité partout, justice nulle part. L'école et l'hôpital ont été abîmés. La dette a explosé, les déficits se sont accumulés."

Quant au pire, il est à venir, sous la forme d'un programme "caché" : entre autres, "le démantèlement du droit du travail", "l'augmentation des impôts pour tous les Français" (avec la hausse de la TVA), "l'attaque contre les collectivités locales", "l'attaque contre les syndicats", "la poursuite de la dégradation de l'Éducation nationale", "les assurances privées qui prendraient progressivement la place de la Sécurité sociale", etc.

Reste à l'équipe de campagne du candidat à résoudre cette équation compliquée : comment l'emporter largement sans tabler sur le seul rejet de Sarkozy ?

(http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/quand-hollande-demolit-sarkozy-05-04-2012-1448808_324.php)

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Augustin

Augustin


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Date d'inscription : 27/06/2007

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MessageSujet: Re: Quand Hollande démolit Sarkozy   Quand Hollande démolit Sarkozy EmptyVen 6 Avr - 17:49

L'Express.fr - 6.04.2012
Par JCPiot (Express Yourself),

"Nicolas Sarkozy, le candidat au programme vide"

Le président-candidat a présenté hier son programme pour 2012, une étape cruciale de sa campagne. Notre contributeur JCPiot s'insurge contre des propositions qui n'apportent "rien de neuf".

[Express Yourself] Nicolas Sarkozy a présenté jeudi son programme en catimini. Il m'a paru gêné comme un gosse mal noté qui présente son cahier de correspondance à huit heures moins cinq en priant pour que ça passe. Il avait pourtant fait planer le suspense pendant des semaines, du genre "vous allez voir ce que vous allez voir, on fignole!" Il a aussi, bien sûr, descendu en flèche le programme de François Hollande, forcément nul, forcément cher, forcément infaisable et idiot de A à Z.

Le ban et l'arrière ban des nervis du parti se sont mobilisés pour affirmer sans rire que la patrie était en danger, que le programme de Hollande, c'était la ruine du pays à brève échéance. Le chaos, l'effondrement, rejoindre la Grèce, la décadence, la fin de l'Empire. Des sommets d'exagération jamais atteints depuis le gag des chars russes qui s'apprêtaient à se ruer sur les Champs-Élysées en cas de victoire de François Mitterrand en 1981.

Tout ça pour sortir in extremis 32 propositions à moins de trois semaines du premier tour. C'était ça, son programme? Le président en exercice de la cinquième puissance mondiale en arrive en quelques pages à se mêler de modifier les questions de l'examen du code au permis de conduire ou de déterminer la date de versement des retraites mensuelles. Quelques pages où il estime avec gravité qu'il faudrait qu'on sache lire et écrire à l'entrée du collège. Une condition requise pour entrer en... CE1!

Il n'y a rien de neuf. Strictement rien dans ces lignes

Pour moi, il n'y a rien de neuf dans ces lignes parfois inutiles, parfois incroyables. Du déjà connu, du vœu pieux et des abîmes de ridicule et de paradoxes. L'homme qui n'a pas remplacé un fonctionnaire sur deux veut "des enseignants plus présents dans les écoles". L'inventeur du bouclier fiscal à 50%, censé faire revenir les exilés fiscaux, veut aujourd'hui les poursuivre. Lui qui n'a pas entrepris la réforme de la dépendance alors qu'il avait toutes les cartes en main continue de la promettre pour plus tard. Lui qui est pour partie responsable de l'explosion des comptes publics s'engage à parvenir à l'équilibre en quatre ans.

Ce serait à pleurer de rire si ce n'était pas le plus complet et le plus parfait aveu d'impuissance de celui qui avait tout promis, qui jurait que tout était possible. Le roi me semble bien nu. On sait que la nature a horreur du vide. Et les électeurs?

(http://www.lexpress.fr/actualite/politique/nicolas-sarkozy-le-candidat-au-programme-vide_1101955.html)


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