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 Algérie - Le FCE critique l’immobilisme du gouvernement : Les cinq grandes faiblesses du climat des affaires

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Mahmoud

Mahmoud


Nombre de messages : 260
Date d'inscription : 08/06/2007

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MessageSujet: Algérie - Le FCE critique l’immobilisme du gouvernement : Les cinq grandes faiblesses du climat des affaires    Algérie - Le FCE critique l’immobilisme du gouvernement : Les cinq grandes faiblesses du climat des affaires  EmptyLun 2 Avr - 18:54

TSA - 2.04.2012
par Ali Idir

Le climat des affaires en Algérie ne s’est pas amélioré depuis septembre 2011, constate le Forum des chefs d'entreprises (FCE). Il est toujours mauvais. « Notre indice pour la performance de l’entreprise algérienne n’a pas bougé » en six mois, a indiqué ce lundi 2 avril, Mouloud Hedir, lors de la présentation de cet indice au siège du Forum à Cheraga (Alger). Pour cet expert auprès du FCE, le climat des affaires en Algérie est caractérisé par cinq grandes faiblesses.

La première est le déficit d’opérationnalité des politiques publiques. L’orateur a donné deux exemples pour l’expliquer : la mise à niveau des entreprises et le dépôt obligatoire des comptes sociaux. « Le gouvernement a mis sur la table 5 milliards de dollars pour la mise à niveau des entreprises il y a deux ans dans le cadre du plan quinquennal 2010–2014. On est à mi‑chemin et ce qui a été fait est insignifiant », a‑t‑il déploré.

Le président du FCE, Réda Hamiani, a salué la récente décision du Premier ministre de débloquer les fonds destinés à la mise à niveau et de confier le programme à l’ADPME. Mais pour le patron des patrons, « la mise à niveau doit avoir un sens et cibler des entreprises et des domaines précis ». « On ne connaît pas encore le nombre d’entreprises concernées par cette opération », regrette M. Hamiani qui met en garde contre les conséquences du retard dans la conduite de ce programme sur la production nationale. « Plus la mise à niveau tardera, plus on aura des producteurs qui se transformeront en importateurs », prévient‑il.

Sur l’obligation de dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC (Centre national du registre de commerce), le président du FCE avoue ne rien comprendre. Et pour cause : le dépôt obligatoire des comptes sociaux devait permettre aux comptes des entreprises d’être librement accessibles à tout le monde, a‑t‑il noté. Or, en Algérie, ces comptes ne sont pas accessibles alors que les investisseurs et les entrepreneurs ont besoin de ces comptes pour une meilleure prise de décision, a‑t‑il soutenu. « Le dépôt des comptes sociaux n’a un sens que si l’information sur les sociétés est disponible », a affirmé M. Hamiani.

La deuxième faiblesse est liée à l’insensibilité des pouvoirs publics aux coûts et surcoûts, selon M. Hedir. Il cite le cas du transport maritime de marchandises. L’Algérie paie plus cher son fret maritime que ses voisins marocain et tunisien, ce qui pénalise les entreprises et les consommateurs algériens.

La troisième faiblesse est l’attentisme des autorités dans la prise de décision, toujours selon M. Hedir. Ce défaut est illustré par le retard dans l’entrée en service du nouveau système de paiement électronique. « Le système a été testé en 2007, mais la seule application fonctionnelle est le retrait d’argent de distributeurs automatiques », déplore‑t‑il. « Sur 1,2 million de commerçants, seuls 30 000 sont équipés de terminaux de paiement électronique (TPE) », poursuit M. Hamiani.

La quatrième faiblesse du climat des affaires en Algérie est l’absence d’attention accordée au respect de la légalité. La mise en place du Conseil de la concurrence et du couloir vert aux opérateurs agréés illustre ce mépris des autorités envers les lois qu’elles produisent, mais qu’elles n’appliquent pas. Le couloir vert a été testé en 2001 et le Conseil de la concurrence avait été créé en 1995. « L’absence de ce conseil empêche le fonctionnement normal de l’économie nationale », affirme M. Hedir.

Enfin, la cinquième faiblesse est la prédominance « des débats idéologiques qui illustrent un climat des affaires sérieusement dégradé ». « Le mauvais climat des affaires fait perdre à l’Algérie 3 à 4 points de croissance par an », conclut M. Hedir.





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