Max Gallo admis au cercle des 40 immortels

Le prolifique écrivain, romancier et historien, Max Gallo a donc été élu à l'Académie française. Par quinze voix sur 28 votants, il l'a emporté finalement sur son concurrent, le journaliste et non moins talentueux Claude Imbert, crédité, lui, de 5 voix seulement.

Max Gallo, 75 ans, a déja écrit plus d'une centaine d'ouvrages. Des biographies historiques sur de Gaulle, Jaurès et Napoléon ont distingué ce fils d'immigrés italiens, qui touche depuis près de trente ans à la politique, tout en se vouant à une carrière de romancier. Des sagas romanesques, comme la Baie des Anges, les Patriotes, etc., l'ont porté à la connaissance du grand public, par un style qui se veut moderniste et tranchant avec les préjugés.

Homme de gauche, d'abord, Gallo a appartenu au Parti communiste, avant d'être député, puis porte-parole du gouvernement socialiste, en 1983-84. Homme proche de Chévènement, dont il avait conduit la campagne aux élections présidentielles de 2002, Max Gallo vient de virer totalement de bord en rejoignant, à droite, le camp de Nicolas Sarkozy.

Mis à part le côté un peu instable, au plan politique, de ce nouvel académicien, je trouve, s'agissant de ses qualités littéraires, bien que jusqu'ici je n'aie lu de lui qu'un ouvrage de sa saga "La baie des anges", qu'il prend effectivement un peu trop ses aises, grammaticalement parlant.

En cela, oui, de mon point de vue, il s'écarte un peu trop de ces préjugés qui font pourtant le grand mérite des plus grands écrivains français.