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 Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"

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Nassima

Nassima


Nombre de messages : 263
Date d'inscription : 02/06/2007

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MessageSujet: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" EmptyDim 29 Jan - 11:55

Le Soir d'Algérie - 29.01.2012
par Chérif Bennaceur
Gare au repli prolongé des prix du pétrole! L’avertissement émane du FMI qui incite l’Algérie à la prudence budgétaire, dans sa gestion des revendications sociales, et à la diversification de son économie.

Dans un rapport diffusé vendredi dernier, le Fonds monétaire international (FMI) observe que l’économie algérienne « se porte relativement bien malgré un climat d’incertitude économique international ». Selon le FMI, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) était en 2011 « solide » à environ 2,5% (autour de 5% hors hydrocarbures), du fait du Programme d’investissements publics (PIP). Concernant l’inflation, maintenue autour de 4%, le Fonds relève que « la hausse des cours internationaux des produits alimentaires et les relèvements substantiels des salaires de la Fonction publique ne se sont pas traduits par une progression sensible de l’inflation en raison des subventions accrues des produits alimentaires de base, d’une hausse de l’épargne des ménages, d’une plus grande demande d’importations et d’une politique monétaire vigilante ».

La croissance à moins de 3,5% en 2012

En outre, le FMI constate qu’« avec la hausse des cours du pétrole, l’excédent du compte courant est porté à 9,5% du PIB en 2011 et les recettes budgétaires des hydrocarbures augmentées de 30% ». Tout en relevant la hausse substantielle des réserves officielles de devises, le FMI indique, cependant, que « le budget restera déficitaire de 4% du PIB environ, l’augmentation des recettes budgétaires étant plus que compensée par une hausse de 32% des dépenses totales, en particulier des salaires de la Fonction publique et des transferts ». À court terme, la croissance, relève le rapport, « continuera d’être tirée par les investissements publics et le programme d’investissements de la compagnie nationale d’hydrocarbures (Sonatrach) ». Pour 2012, le FMI avance que « le PIB hors hydrocarbures pourrait progresser de 5%, mais la production d’hydrocarbures devrait poursuivre sa baisse du fait d’une faible demande mondiale, limitant le taux de croissance globale entre 3 et 3,5 % environ ».

Le solde budgétaire restera déficitaire

En ce qui concerne l’inflation, celle-ci devrait se maintenir aux alentours de 4% « si la hausse des prix des produits alimentaires frais reste modérée et les pressions inflationnistes résultant de l’augmentation des salaires sont maîtrisées ». Dans la mesure où « les cours du pétrole qui, selon les prévisions, devraient être relativement élevés, devraient maintenir un solde extérieur positif et des recettes budgétaires importantes », le Fonds estime, néanmoins, que « le solde budgétaire restera déficitaire », à moyen terme. Or, note le FMI, « l’orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a, cependant, rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole », ajoutant que le prix, permettant d’équilibrer le budget, est aujourd’hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril.

Gare à la hausse du chômage

Selon le FMI, « d’importants risques baissiers émergeront en cas de dégradation de la situation économique internationale et d’un repli prolongé des cours du pétrole ».

Et d’avertir que les positions extérieure et budgétaire « seraient alors sérieusement affaiblies, entraînant vraisemblablement une réduction forcée des investissements publics et se traduisant par un fléchissement de la croissance et une hausse du chômage ».

D’où la nécessité, selon le FMI, réitératif, « de diversifier l’économie algérienne, d’améliorer le climat des affaires, de faire reculer le chômage et de réduire les vulnérabilités à moyen terme ». En ce sens, et d’autant que l’investissement public aura « un rôle moins dynamique », le FMI préconise que « le secteur privé devra devenir un moteur plus puissant de croissance et de création d’emplois » et estime essentiel d’« améliorer le climat des affaires pour améliorer les perspectives de croissance à long terme ».

Gérer l’argent du pétrole prudemment !

Saluant « les bonnes performances économiques globales réalisées par l’Algérie ces dernières années dans un environnement économique international difficile », le Fonds note cependant que « des défis importants subsistent et encouragent les autorités à redoubler d’efforts en vue de préserver la stabilité macroéconomique, rétablir la prudence budgétaire et diversifier l’économie avec un secteur privé plus solide ».

Voire, « bien que les cours élevés du pétrole permettent de répondre aux revendications sociales urgentes et maintenir la stabilité sociale, cela devrait être géré avec prudence pour éviter des tensions inflationnistes et préserver la viabilité budgétaire à moyen terme ».
C. B.

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Aramis




Nombre de messages : 157
Date d'inscription : 18/06/2008

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MessageSujet: Re: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" EmptyDim 29 Jan - 19:13

TSA - 29.01.2012
Par Lounes Guemache

Inquiétudes du FMI sur l’économie algérienne - Kamal Benkoussa, économiste : "C’est un signal d’alarme très fort"

Kamal Benkoussa est partenaire dans un fonds américain à la Bourse de Londres. Il est trader en obligations d'État. Il analyse les inquiétudes du FMI sur l’économie algérienne, exprimées dans le dernier rapport de l’institution.

TSA - Comment analysez-vous les inquiétudes du FMI sur l’économie algérienne ?

- kamel Benkoussa - Je commencerais plutôt par souligner les enseignements des chiffres publiés dans cette note. Entre parenthèses, étant donné la taille du secteur informel, évaluée à plus de 40 % du PIB, on peut s’interroger sur la réalité que traduisent ces données. Qui plus est, nous savons que l’appareil statistique de notre pays est très peu performant. À ce bémol près, on peut relever le fait que la croissance hors hydrocarbure est de 6 % (environ) et que la croissance globale tombe à 3 % si on ajoute le secteur des hydrocarbures. Quand on sait par ailleurs, comme souligné par le FMI, que la croissance est tirée par les dépenses publiques, financées essentiellement par les taxes sur les hydrocarbures, on ne peut qu’être frappé par la prédominance des hydrocarbures dans notre économie. Force est donc de constater que l’embellie, depuis le début des années 2000, des prix du pétrole n’a fait que renforcer la logique rentière de notre économie, et pis encore, de notre société toute entière.

Ensuite, même si je ne crois pas à la fiabilité des chiffres d’inflation, on y apprend que celle-ci serait restée modérée du fait des nombreuses subventions de prix que l’État accorde aux biens de première nécessité. Par ailleurs, la hausse des salaires consentie par l’État aux fonctionnaires, depuis le début 2011, a eu un effet pervers sur l’économie : le secteur privé a dû relever les salaires alors que les gains de productivité demeurent médiocres.

On y apprend également que nos réserves de change atteignent 178 milliards de dollars, soit 3 ans d’importations. On peut ainsi s’interroger quant à la rationalité qui sous-tend le fait d’exploiter de cette façon notre sol au lieu d’en faire une gestion stratégique en conservant une partie de ces ressources pour notre développement économique futur de notre pays et donc pour le bien des prochaines générations. C’est d’autant plus inquiétant que l’effet d’entraînement de la politique des grands projets a été extrêmement faible. En somme, outre le fait que les hydrocarbures continuent à être la source de revenus dominante, ils engendrent également des effets pervers sur notre économie : l’État est prisonnier d’une logique de dépense, qui non seulement engendre un gâchis inouï de nos ressources, mais en plus fait prendre à l’État des décisions néfastes pour notre compétitivité et le développement du secteur privé.

- Cette mise en garde du FMI est-elle un signal d’alarme pour l’Algérie ?

- Cela fait plus de 20 ans que le FMI souligne l’importance pour l’économie algérienne de se diversifier et cela fait plus de 20 ans que nos gouvernants font la sourde oreille et demeurent incapables de mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires. Aujourd’hui, nous avons atteint un seuil critique, puisque les dépenses menées servent de cache misère aux performances de notre économie. Nos gouvernants aveuglés cherchent avant tout à éviter une explosion sociale au risque de faire craindre le pire en termes de "soutenabilité" de notre déficit budgétaire.

Le prix du baril nécessaire à un équilibre budgétaire est passé à 100 dollars, ce qui rend les finances publiques encore plus sensibles à la volatilité des prix du pétrole et donc à la conjoncture mondiale également. C’est en effet un signal d’alarme très fort puisque la fuite en avant des gouvernants a engendré une modification structurelle de la dépense publique à la source de déficits importants et non soutenables à moyen et long terme.

- Quelles sont les mesures que le gouvernement doit prendre rapidement pour éviter une situation économique désastreuse ?

- Je ne cesse de dire haut et fort que l’on se leurre en s’imaginant que nous ne savons pas comment sortir de cette trappe à médiocrité dans laquelle nous sommes enfermés. Serions-nous moins intelligents que nombre de pays émergents qui ont su faire prendre à leurs économies des tournants décisifs ? Et quand bien même ce serait le cas, ce ne n’est pas l’expertise qui manque partout dans le monde. J’aimerais d’ailleurs souligner que nombre d’économistes algériens mettent en garde depuis des années nos gouvernants quant aux dérives d’une politique économique tournant le dos aux vraies sources de richesse, le travail et l’innovation.

À vrai dire, ce rapport du FMI ne nous apprend rien de nouveau. Le vrai mal dont nous souffrons est une absence de volonté politique qui permettrait de sortir enfin de ce modèle archaïque. Au titre d’une incompétence flagrante, nos dirigeants politiques ont décidé, d’inscrire l’Algérie au registre des suicidés volontaires. Collectivement nous assistons en silence à la dérive d’un système qui consiste à vivre de la rente gazière et pétrolière, et d’en faire une source de contrôle absolu de la société. Depuis cinquante ans, nos dirigeants successifs n’ont cessé de freiner le développement économique et social de notre pays. Il est temps que cela change et qu’un nouveau modèle de société émerge pour qu’enfin le citoyen algérien retrouve sa vraie place dans la construction d’une grande Nation. J’espère que cela insufflera un nouvel espoir et ce pour la pérennité des générations futures.

Vous me demandez ce qu’il faut faire sur le plan économique, alors que la source du problème est ailleurs. On sait depuis longtemps ce qu’il faudrait faire sur le plan économique : libérer les initiatives, tout simplement, et remettre le citoyen au cœur des préoccupations de l’État et de ses appareils. Il faut d’urgence moderniser l’administration et l’État, leur ôter leur pouvoir de nuisance, car ils sont une des sources majeures de notre mal-développement. Bref, le problème vient d’un système totalement sclérosé, conséquence directe de la folie et de l’incompétence de nos dirigeants.





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Tinhinane

Tinhinane


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Date d'inscription : 12/05/2007

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MessageSujet: Re: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" EmptyMar 31 Jan - 14:38

TSA - 30.01.2012
par Hamid Guemache

Politique budgétaire - Karim Djoudi répond au FMI

Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué, ce lundi 30 janvier, que le soutien des prix et les augmentations de salaires relevaient d’un « choix politique » du gouvernement, en réponse aux inquiétudes exprimées par le FMI sur la politique budgétaire de l’Algérie. Le Fonds monétaire international a prévenu vendredi l'Algérie que son budget était « vulnérable » à une éventuelle baisse des prix du pétrole, qui aurait des conséquences profondes sur l'économie du pays.

M. Djoudi, qui a qualifié la réaction du FMI de « purement économique », a indiqué que « grâce à la politique de soutien des prix, consolidée dans la loi de finances pour 2012, le taux d'inflation sera maintenu autour de 4 % en 2012 ». Il a jugé ce taux « acceptable » comparé à la hausse continue des prix à l'échelle mondiale.

Le budget de l'État pour 2012 consacre 2 850 milliards de DA aux salaires du personnel, plus de 1 300 milliards de DA aux transferts sociaux et près de 200 milliards de DA aux subventions des produits de base : laits, céréales, sucre et huiles alimentaires. Les dotations allouées au budget de fonctionnement, estimées à plus de 4 600 milliards de DA, auront doublé depuis 2008, où elles n'étaient que de 2 363,2 milliards de DA.

« La hausse des cours internationaux des produits alimentaires et les relèvements substantiels des salaires de la fonction publique ne se sont pas traduits par une progression sensible de l'inflation en raison des subventions accrues des produits alimentaires de base, d'une hausse de l'épargne des ménages, d'une plus grande demande d'importations et d'une politique monétaire vigilante », a constaté le FMI dans son dernier rapport annuel sur l'économie algérienne.

Selon le Fonds, l'inflation en Algérie devrait « se maintenir en 2012 aux alentours de 4 % si la hausse des prix des produits alimentaires frais reste modérée et si les pressions inflationnistes résultant de l'augmentation des salaires sont maîtrisées ». Quant au taux de croissance pour 2012, il devrait être maintenu autour de 3 % et celui des secteurs hors hydrocarbures devrait se situer autour de 7 %, a avancé le ministre des Finances. Le FMI prévoit une croissance estimée entre 3 et 3,5 % en 2012 contre 2,5 % en 2011.

Les remarques du FMI « mettent en évidence l'objectif principal du Gouvernement algérien, à savoir la diversification de l'économie pour que la part des ressources provenant de l'activité économique augmente de plus en plus », a noté M. Djoudi.





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Ouchen

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Date d'inscription : 01/06/2007

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MessageSujet: Re: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" EmptyMer 1 Fév - 14:12

TSA - 1.02.2012
Riyad Hamadi avec AFP

Après s’être inquiété de la vulnérabilité de son budget - Le FMI appelle l'Algérie à modérer ses dépenses

Le Fonds monétaire international a appelé l'Algérie, dans un rapport publié mardi, à modérer ses dépenses publiques dont la progression pourrait, selon lui, amener de l’inflation et fragiliser les comptes publics. « L'expansion substantielle des dépenses publiques, si elle n'est pas modérée, pourrait entraîner de fortes pressions inflationnistes et une appréciation du taux de change réel », a souligné le Fonds dans son rapport annuel sur l'économie algérienne.

« De fortes hausses des salaires réels et d'autres prestations ne se sont pas encore traduites en accroissement de l'inflation, mais les autorités devraient envisager de resserrer la politique monétaire prochainement pour contenir les pressions inflationnistes », a-t-il expliqué.

Quant à une appréciation du dinar algérien, « elle saperait la compétitivité et la diversification de l'économie », selon le FMI. « Une expansion des dépenses pourrait aussi compromettre la viabilité à moyen terme et réduire la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour mettre en œuvre des politiques qui soutiennent la diversification économique », a ajouté l'institution dont le siège est situé à Washington.

Le FMI table sur un déficit budgétaire de 6 % du produit intérieur brut en 2012, après 4 % en 2011, creusé par un bond de 50 % des dépenses courantes pour financer une hausse des salaires des fonctionnaires et « la mise en œuvre de diverses mesures pour soutenir l'emploi et les PME et abaisser les prix de l'alimentation ».

Les dépenses d'investissement doivent quant à elles baisser. « Les autorités doivent s'assurer que les dépenses publiques soient de bonne qualité et efficaces, et qu'elles bénéficient à la population de manière équitable », a souligné le Fonds.

Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué, lundi dernier, que le soutien des prix et les augmentations de salaires relevaient d’un « choix politique » du gouvernement, en réponse aux inquiétudes exprimées par le FMI sur la politique budgétaire de l’Algérie. Le Fonds monétaire international avait prévenu vendredi l'Algérie que son budget était « vulnérable » à une éventuelle baisse des prix du pétrole, qui aurait des conséquences profondes sur l'économie du pays.




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Aram

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Date d'inscription : 06/04/2007

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MessageSujet: Re: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" EmptyMer 1 Fév - 14:27

C'est une simple vérité de La Palice que rappelle ainsi le FMI à l'endroit de l'Algérie.

Ne produisant strictement rien, à l'exception du pétrole dont elle s'appauvrit et prive les générations montantes, cette dernière, conduite par des ignares, mène une politique aussi absurde qu'irréfléchie qui va totalement à l'encontre des intérêts du peuple.

Il est vrai que Bouteflika n'a d'autre souci que celui de préserver la paix sociale, pour s'assurer une fin de vie dans le fauteuil qu'il occupe depuis bientôt 13 ans. L'on sait du reste combien il reste très éloigné - faute non seulement de volonté mais de capacité intellectuelle et morale - de son premier devoir de veiller sur le sort des deniers publics. Il dépense voire dilapide sans compter l'argent du peuple, sans se préoccuper le moindrement des effets en résultant à court ou moyen terme.

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MessageSujet: Re: Algérie : Le FMI veut plus de "prudence"   Algérie : Le FMI veut plus de "prudence" Empty

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