Capital.fr - 27.01.2012
La perspective d’une victoire de François Hollande à l’élection présidentielle de mai prochain aiguise les appétits dans son camp. « Tout le monde joue des coudes, cela grenouille dans tous les coins », s’amuse un ancien collaborateur de François Mitterrand qui observe toute cette agitation dans les coulisses. Si l’élection venait d’avoir lieu, il est probable que Michel Sapin, ami très proche du candidat, ou Jean-Marc Ayraud, le président du groupe socialiste à l’assemblée, irait s’installer à Matignon.
Pierre Moscovici, le premier des proches de DSK à avoir rallié la candidature de François Hollande avant les primaires socialistes, pourrait devenir secrétaire général de l’Élysée, mais cette perspective ne semble pas l’enthousiasmer. Si rien n’est définitivement arrêté, Jean-Vincent Placé, conseiller régional des Verts à qui les socialistes ont offert un siège de sénateur de l’Essonne en septembre dernier, devrait être nommé ministre de l’Environnement.
Quant à Anne Lauvergeon, elle tiendrait la corde pour devenir ministre de l’Industrie. Une revanche pour l’ancienne présidente d’Areva qui avait refusé le portefeuille de ministre délégué à l’Énergie proposé par Nicolas Sarkozy en 2007 parce que, pour elle, c’était Bercy ou rien. La voilà donc revenue à gauche avec l’ambition de doter la France d’une politique industrielle. Dans l’entourage de François Hollande, certains se posent tout de même des questions à propos de son bilan à la tête d’Areva…
(http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/a-gauche-la-chasse-aux-portefeuilles-ministeriels-bat-son-plein-693705)
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