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 La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload

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2 participants
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mâchicoulis




Nombre de messages : 111
Date d'inscription : 30/10/2010

La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload Empty
MessageSujet: La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload   La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload EmptyDim 22 Jan - 12:06

LEMONDE.FR | 19.01.12 |
par Damien Leloup

La justice américaine a fermé jeudi 19 janvier 18 sites Web, dont les services très populaires Megaupload (téléchargement direct) et Megavideo (streaming) dans le cadre d'une vaste procédure judiciaire. Le FBI a annoncé la mise en examen de sept personnes liées au réseau de sites Web "Mega", accusés de conspiration en vue de violer le droit d'auteur et de blanchiment d'argent. Les sept hommes risquent jusqu'à vingt ans de prison.

ARRESTATION DU CRÉATEUR DE MEGAUPLOAD

Sans attendre l'issue du procès, le FBI a bloqué directement l'accès aux sites, en utilisant la procédure controversée de blocage DNS. Cette procédure consiste à bloquer l'adresse informatique d'un site Web à un niveau fondamental, empêchant les navigateurs Internet de le trouver et rendant les sites inaccessibles.

Ce n'est pas la première fois que les autorités américaines procèdent à des saisies de noms de domaine. Depuis juin, 2010, l'administration Obama a mené une opération "in our sites", qui vise à la fois la lutte contre la contrefaçon de produits pharmaceutiques et le téléchargement illégal de fichiers musicaux ou vidéo. D'après TorrentFreak, Megaupload, mais aussi le catalogue The Pirate Bay avaient échappé de peu à une telle saisie en 2010.

Pour le site spécialisé, ce type d'opérations, qui peut également concerner des sites à l'étranger est réalisé en collaboration avec l'Icann, chargé de la gestion des noms de domaine. Mais l'organe américain a précisé, dans un communiqué, qu'il n'était pas partie prenante d'une telle opération.

Le FBI a également saisi 50 millions de dollars appartenant aux administrateurs présumés du réseau Mega, en majorité des ressortissants allemands. Créé par le mystérieux Kim Schmitz, dit "Kim Dotcom", un informaticien allemand, Megaupload fait partie des 100 sites les plus fréquentés au monde, selon la plupart des classements. M. Schmitz a été arrêté ce jeudi en Nouvelle-Zélande avec deux autres personnes, a annoncé le ministère de la justice américain. Leur demande de libération sous caution leur a été refusée.

"LA VASTE MAJORITÉ DU TRAFIC DE NOS SITES EST LÉGALE"

Megaupload comme Megavideo hébergent de nombreux fichiers de films ou de musique protégés par le droit d'auteur. Ses administrateurs se présentent comme gérant un simple site d'hébergement, qui supprime les contenus illégaux sur simple demande, mais pour le FBI – et une grande partie de l'industrie du disque et du film – Megaupload et Megavideo sont conçus pour favoriser le téléchargement illégal. Juste avant son blocage, Megaupload avait affiché le message suivant : "La vaste majorité du trafic de nos sites est légale, et nous sommes là pour durer. Si l'industrie du divertissement veut tirer parti de notre popularité, nous serions ravis de discuter avec eux."

Le blocage de ces sites intervient au lendemain d'une vaste mobilisation de sites Internet américains contre deux projets de loi, "PIPA" et "SOPA", qui prévoient de faciliter le blocage de sites Web pour protéger le droit d'auteur, sans intervention de la justice.

Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, de nombreux sites officiels américains dont celui du FBI ou du ministère de la Justice, ainsi que des sites liés à l'industrie du divertissement - dont le site américain d'Universal - ont été la cible d'attaques informatiques et été rendus temporairement inaccessibles. Ces attaques dites de déni de service - qui consistent à saturer un site de connexions pour le bloquer - ont été revendiquées dans plusieurs messages attribués à Anonymous, un collectif informel de personnes affirmant défendre la liberté d'expression. En France, le site de la Hadopi, victime d'attaques du même type, était encore inaccessible, vendredi matin.

(http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/01/19/la-justice-americaine-ferme-le-site-de-telechargement-megaupload_1632197_651865.html)
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Kurt




Nombre de messages : 123
Date d'inscription : 27/04/2010

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MessageSujet: Re: La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload   La justice américaine ferme le site de téléchargement Megaupload EmptyLun 23 Jan - 17:14

Le Journal du dimanche.fr - 23.01.2012
par Émilie Cabot

Anonymous : au tour de la France

Quatre jours après la fermeture du site de téléchargement illégal MegaUpload, de nombreux sites Internet sont attaqués à travers le monde. Le collectif de hackers Anonymous - qui a revendiqué entre autres l'attaque du site du FBI - s'en prend désormais à la France. Parmi les victimes, le ministère de la Défense, Hadopi et Vivendi.

Les Anonymous ne lâchent rien. Après des centaines d'attaques informatiques lancées en représailles à la fermeture de la plateforme de téléchargement illégal MegaUpload, le groupe d'activistes vient d'ajouter de nouvelles victimes françaises à sa liste.

Le site du ministère de la Défense a été l'une de leur cible dans la nuit de dimanche à lundi. Ce dernier est toujours hors-service lundi en fin de matinée. L'attaque aurait été revendiquée par le groupe Anonymous, croit savoir France Info. Le groupe veut sanctionner la prise de position de la France lors de la fermeture de la plateforme de téléchargement MegaUpload, jeudi soir par le FBI. Nicolas Sarkozy avait alors salué, via un communiqué, la décision de la justice fédérale américaine. "La mise à disposition illégale, par ce service, d’œuvres protégées par le droit d'auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d'abonnements de ses usagers", a expliqué l'Élysée. La lutte contre les sites de téléchargement illégaux est une "nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création", a précisé le président de la République.

Et la pagaille se poursuit ailleurs aussi. Le groupe français Vivendi, propriétaire d'Universal Music, a également été dans l'obligation de fermer son site Internet. Ce dernier est inaccessible depuis dimanche soir. "Nous travaillons actuellement à rétablir le site et à le protéger", a assuré, auprès de l'AFP, une responsable du groupe sans préciser qui était à l'origine de l'attaque. Selon certains médias, Anonymous aurait revendiqué le piratage en affichant quelques instants un message sur la page d'accueil de Vivendi accusant le groupe français de "censure et de haute trahison envers l’esprit d’Internet". "Par sa participation au lobbying culturel, Vivendi se rend coupable de pression antidémocratique auprès des gouvernements", précisait le texte.

Des archives financières de Vivendi subtilisées?

Lors de cet assaut, les hackers auraient subtilisé des fichiers d'archives, explique Reflets.info, site proche du mouvement des hackers. Le document qui circule déjà sur Internet à travers des sites de téléchargement ou de peer-to-peer comporterait des documents financiers et fiscaux sur la période 2001-2008.

Quant au site officiel de l'Hadopi (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, Ndlr, cible lui aussi de la cyber guerre dans la nuit de jeudi à vendredi, il est actuellement rétabli après avoir été fermé tout le week-end. Le site de la Haute Autorité, peu protégé contre ce type d'attaque, croulait sous le nombre de connexions simultanées.

Le groupe de pirates informatique avait également lancé une offensive de courte durée, vendredi soir, à l'encontre du site de l'Élysée. Cette fois, il ne s'agissait pas de saturer ou de détourner le site mais de glisser des messages dans l'URL du site. Parmi eux, on pouvait lire dans la barre d'adresse "Stop SOPA" ("Stop Online Piracy Act", loi de lutte contre le piratage aux États-Unis) ou encore "We are legion", devise du collectif Anonymous.
(http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/les-Anonymous-ont-attaque-le-site-du-ministere-de-la-Defense-469269/?from=headlines)


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