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 Corruption - Alger conteste le rapport de Transparency International

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Ouahiba

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MessageSujet: Corruption - Alger conteste le rapport de Transparency International   Corruption - Alger conteste le rapport de Transparency International EmptyJeu 8 Déc - 14:36

TSA - 8.12.2011
par Merouane Mokdad

Le mauvais classement de l’Algérie dans le dernier rapport de Transparency International sur la corruption ne plaît pas aux autorités algériennes. « Ce rapport n’est pas désintéressé. Transparency International fait appel à des hommes d’affaires, à des agences de risque économique. Il y a cet arrière‑plan économique qui cache des enjeux stratégiques. Transparency ne s’intéresse qu’à la demande de corruption. Elle occulte l’offre de corruption. On sait, dans le commerce international, qui est corrupteur et qui est corrompu. Les paramètres de Transparency occultent aussi des phénomènes répandus dans les pays en transition économique comme l’évasion fiscale et le transfert illicite de fonds à l’étranger », a déclaré ce jeudi Mokhtar Lakhdari, directeur des affaires pénales au ministère de la Justice, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.

Selon M. Lakhdari, la géopolitique de la corruption n’est pas à l’avantage des pays en développement. Rendu public début décembre 2011, le dernier rapport de Transparency International, ONG basée à Berlin et qui s’occupe de la lutte contre la corruption et militant pour la transparence de l’action publique et économique, a classé l’Algérie à la 112e place mondiale sur 183 pays évalués. Dans l’indice de perception de la corruption de cette ONG, l’Algérie a perdu 7 places par rapport au classement de l’année passée. Cela traduit une augmentation du phénomène des pots‑de‑vin et de dessous‑de‑table. La 112e place signifie aussi que l’Algérie est parmi les pays les plus corrompus au monde. « Si nous avons été épinglés par le rapport de Transparency International, ce n’est pas à cause du manque de performance de l’institution judiciaire ou des services en charge de la lutte contre la corruption. C’est beaucoup plus une suspicion de corruption. Transparency se base sur des paramètres économiques et sur le cadre général qui régit le monde des affaires et l’environnement économique », a expliqué le responsable du ministère de la justice avant d’ajouter : « Il y a des situations qui peuvent créer des opportunités de corruption. Cela nous a valu la mauvaise note. Là où il y a opacité, blocage et bureaucratie, on est donc jugé. Ce jugement est fait non pas sur une réalité du phénomène de la corruption, mais sur cela. Le rapport évoque l’indice de perception de la corruption. Il ne s’agit pas d’un phénomène qui a été quantifié pour dire que l’Algérie est beaucoup plus gangrenée que les autres pays ».

La loi, selon Mokhtar Lakhdari, ne suffit pas à lutter contre la corruption. « Mais, la loi est un élément essentiel qui traduit la volonté politique. Avant 2006, les textes relatifs à la lutte contre ce phénomène étaient éparpillés, des textes qui manquaient de cohérence. En 2006, une loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption a été adoptée suite à la ratification par l’Algérie de la Convention des Nations Unies contre la corruption », a‑t‑il dit. L’avantage de la loi de 2006, selon lui, définit les contours de la lutte globale contre la corruption traitant des aspects répressifs et préventifs en même temps. « Par prévention, on entend l’ensemble des règles relatives à l’intégrité et à la transparence dans la gestion des affaires et des finances publiques. On entend aussi les codes de déontologie qu’il faut adopter tant par le secteur public que privé, le rôle des médias, de la société civile… », a‑t‑il indiqué.

D’après lui, la même loi couvre toutes les formes de corruption, prévoit une vingtaine d’infractions et des règles particulières de procédures (protection des dénonciateurs, l’imprescriptibilité de la poursuite lorsque le produit de la corruption a été transféré à l’étranger…). Il a estimé que si la presse évoque des affaires de corruption, cela signifie que les services de sécurité et la justice font leur travail. « Le nombre d’affaires traduit plus une volonté d’éradiquer ce mal qu’une faiblesse des institutions chargées de lutter contre la corruption », a‑t‑il noté. En 2010, 500 affaires ont été traitées par les tribunaux. « Le gros de ces affaires concerne les détournements de fonds (…) Il faut aller vers la dématérialisation des transactions bancaires et des flux des capitaux », a‑t‑il plaidé.



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