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 Libye - Les dessous du régime de Kadhafi

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Aram

Aram


Nombre de messages : 172
Date d'inscription : 06/04/2007

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MessageSujet: Libye - Les dessous du régime de Kadhafi   Libye - Les dessous du régime de Kadhafi EmptyLun 29 Aoû - 19:33

lenouvelobs.com - 29.08.2011
par Sarah Diffalah

Ce n'était un secret pour personne. Sous Kadhafi, on torturait et on mourait. La libération progressive des villes libyennes révèle chaque jour un peu plus l'ampleur des exactions commises par le régime autoritaire de Mouammar Kadhafi. Les preuves sont accablantes pour celui qui assure n'avoir jamais opprimé sa population.

Fosses communes, corps calcinés, putréfiés, torturés, voilà pour les victimes du soulèvement populaire. Amnesty International a notamment publié des témoignages sur des tortures et mauvais traitements, commis par des rebelles et des forces loyales au dirigeant, ainsi que sur l'exécution de détenus par des pro-Kadhafi alors que les insurgés étaient dans Tripoli.

Dernières victimes d'une longue pratique héritée de l'ère Kadhafi. En prenant le complexe résidentiel du guide libyen à Tripoli où une bonne partie de sa famille vivait, les rebelles ont découvert une réalité loin des regards. Quatre décennies d'exactions.

Nounou brûlée

Pendant que les Libyens découvraient le faste dans lequel vivait la famille Kadhafi à Bab el-Aziziya, une équipe de CNN a rencontré au même endroit une femme chargée de la garde des enfants d'Hannibal Kadhafi, l'un des fils du dirigeant libyen. Le corps, le visage et la tête brûlés, Shweyga Mullah, raconte calmement aux journalistes comment elle a été aspergée d'eau bouillante, trois mois auparavant, par Aline, la femme d'Hannibal.

La jeune femme de trente ans, originaire d'Éthiopie, était, depuis un an, la nounou des deux enfants du couple. Elle raconte qu'au bout de six mois, elle a été brûlée pour la première fois par Aline. Trois mois après, elle est de nouveau "corrigée" plus sévèrement.

A chaque fois pour les mêmes raisons : Aline perd son calme parce sa fille n'arrête pas de pleurer et que Mullah refuse de la frapper. "Elle [Aline] m'a emmenée dans la salle de bain, m'a attachée les mains derrière le dos et les pieds. Elle m'a scotché la bouche et a commencé à verser de l'eau bouillante sur ma tête", raconte-t-elle en mimant les gestes. Elle explique ensuite qu'Aline l'a cachée. Un garde l'a trouvée et emmenée à l'hôpital où elle a reçu des soins. Aline aurait alors menacé ce dernier de prison s'il l'aidait de nouveau. Interrogé par CNN, un des collègues de Mullah, originaire du Bengladesh, raconte aussi avoir été régulièrement battu et blessé à coups de couteau.

Salles de torture souterraines

Dès son accession au pouvoir, le colonel Kadhafi a fait de la torture une arme de dissuasion massive contre toute tentative de velléité insurrectionnelle. Pendaisons et mutilations parfois télévisées réussissent à anéantir toute forme de rébellion. En 1980, il accentue la répression et arrête en masse des musulmans soupçonnés de vouloir le renverser. Fin juin 1996, plus d'un millier de prisonniers sont tués par les forces du régime en deux jours, dans la prison d'Abou Salim.

En libérant les prisons, les rebelles ont découvert des détenus amaigris, marqués par les mauvais traitements. En mars 2011, en libérant Benghazi, les populations avaient découvert des salles de tortures souterraines situées dans les casernes militaires. Des zones tenues secrètes, des geôles où disparaissaient les opposants politiques.


Crimes contre l'humanité

Amnesty rappelle aujourd'hui que la torture était généralisée parmi les forces pro-Kadhafi, notamment à la prison Abou Salim de Tripoli. Des témoignages de viols de détenus par des gardiens ont notamment été recueillis par l'organisation.

En avril dernier, des clichés retrouvés dans un poste de police déserté de Zawiyah, à 40 km de Tripoli, montraient des actes de torture pratiqués par les forces de l'ordre sur les prisonniers que le "New York Times" a pu diffuser.

Une enquête pour crime contre l'humanité a été ouverte par la Cour pénale internationale contre Mouammar Kadhafi. Elle concerne aussi les crimes commis avant le début du soulèvement.

(http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110829.OBS9377/libye-les-dessous-du-regime-de-kadhafi.html)

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