Comme toujours, l'information en Algérie n'est vraie que si elle vient d'une source étrangère. Pendant des années, l'entourage de Bouteflika a laissé accroire aux Algériens que celui-ci était malade non pas d'un cancer mais d'un ulcère.
Il fallait, bien sûr, être gogo pour donner quelque crédit à de tels ragots destinés à la "consommation locale", l'ulcère ne pouvant affecter aussi intensément un malade tel que l'est toujours Bouteflika, incapable trop souvent de tenir un Conseil des ministres ni de se déplacer sans être accompagné de toute une grosse structure médicale chargée de veiller de près sur son état de santé.
En tout cas, c'est par voie triangulaire, autrement dit par le canal de Wikileaks, que l'information concernant la véritable maladie de ce despote revient aux Algériens, comme l'indique l'article suivant de TSA.
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TSA - 24/02/2011 à 18:28 |
par Hakim Arous
Révélations de WikiLeaks
Bouteflika souffre d'un cancer, actuellement en rémission (Actualisé)
Le président Bouteflika, dont l'état de santé fait l'objet de spéculation depuis plusieurs années, souffre d'un cancer, actuellement en rémission, et pourrait vivre encore plusieurs années. C'est ce que révèle un câble diplomatique daté du 3 janvier 2007, publié ce jeudi 24 février par l'agence Reuters qui affirme l’avoir obtenu auprès de WikiLeaks. Le câble n’est pas disponible sur le site WikiLeaks.
La diplomatie américaine tient cette information d'un médecin proche d'Abdelaziz Bouteflika. « Un médecin, au fait de la santé du président Bouteflika nous a affirmé, dans la plus stricte confidentialité, que le président souffrait d'un cancer – comme cela était largement soupçonné – mais qu'il était actuellement en rémission, autorisant le président à remplir sa fonction », rapporte l'ambassadeur des États-Unis à Alger de l'époque, Robert Ford, selon le câble.
Le sujet de la santé du président de la République n'est jamais évoqué officiellement par les responsables algériens, mais il suscite de nombreuses spéculations chez tous les Algériens. Surtout depuis 2005 et le déplacement d'Abdelaziz Bouteflika en France, où il a été hospitalisé au Val de Grâce. Les médias officiels avaient alors évoqué un ulcère de l'estomac. Cette version est donc aujourd'hui contestée au grand jour par les informations dont dispose la diplomatie américaine.
Face à ces révélations de WikiLeaks, une source diplomatique algérienne interrogée par Reuters maintient que « le président de la République ne souffre pas d'un cancer ». « Cette question a été soulevée par le passé et des réponses catégoriques ont été apportées », a dit cette source.
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