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 L'histoire des services secrets français

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Redflane

Redflane


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MessageSujet: L'histoire des services secrets français   L'histoire des services secrets français EmptyDim 6 Fév - 22:41

L'Express.fr
Par Eric Pelletier, publié le 05/02/2011

Chaque dimanche, à partir du 6 février, France 5 consacre un documentaire passionnant aux relations entre politique et espionnage.

C'est l'histoire d'un tango saccadé et affolant, où chaque partenaire cherche à entraîner l'autre à sa cadence sans toujours mesurer les risques de vol plané. Dans un documentaire de très belle facture, diffusé en quatre parties, à partir de dimanche soir (1), le journaliste Jean Guisnel et le réalisateur David Korn-Brzoza retracent les relations complexes et tumultueuses qu'entretiennent hommes politiques et agents de renseignement, disséquant les ressorts de cette cohabitation forcée entre l'ombre et la lumière. A partir des récits de grands témoins, ministres et espions de haut rang, sur fond d'images d'archives, ils chroniquent l'évolution des services français, depuis la création du BCRA par de Gaulle, à Londres, jusqu'à la refonte du dispositif et sa centralisation à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, en 2008.

De Gaulle tenait les espions pour indispensables mais intenables, comme le prouva d'ailleurs l'enlèvement de l'opposant Ben Barka, en plein Paris, en 1965. Pompidou, qui fut victime de la calomnie de certains cercles du renseignement, conservait sous forme de liste les noms de ses suspects, une dizaine dit-on, dans son portefeuille. "Pour ne pas oublier", disait-il. De tous les présidents de la Ve République, Mitterrand fut sans doute le plus fasciné par l'ombre des services, jusqu'à la catastrophe du Rainbow Warrior, le dynamitage d'un bateau de l'organisation écologiste Greenpeace, dans le port d'Auckland, en 1985 (1 mort). Dans ce récit, il est question de secrets bien sûr mais aussi d'argent et... de tentations.

Un ambassadeur français en Union soviétique est rappelé à Paris après avoir été compromis dans une aventure sentimentale, avec deux espionnes russes. Au retour, de Gaulle clot l'affaire d'un retentissant: "Alors ? On baise?". Une note de la DST rapporte que le jeune Chirac, lors de son envol politique, faillit se brûler les ailes avec une agente russe qui avait troqué son uniforme du KGB contre celui d'hôtesse de l'air.

Les succès (l'affaire Farewell du nom d'une taupe du KGB utilisée par la France ; les opérations "homo", c'est-à-dire la liquidation d'opposants pendant la guerre d'Algérie ; la formation des hommes du commandant Massoud en Afghanistan ; les interventions en Afrique) côtoient les échecs (une jeep piégée devant l'ambassade d'Iran au Liban qui n'explose pas malgré un tir de roquettes ; de faux plombiers pris la main dans la tuyauterie au Canard enchaîné...).

En sortant de la projection destinée à la presse, hier au soir, on questionnait l'un des acteurs de cette histoire tour à tour dramatique et drolatique: "Après cela, reste-t-il encore de grands secrets d'Etat?" "Non, plus guère, répond-il. Quatre ou cinq seulement..." On en redemande.

(1) Histoire des services secrets français, diffusé sur France 5, en quatre épisodes de 52 mn
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