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 L'insertion de l'histoire africaine dans les programmes scolaires crée la polémique en France

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Christophe

Christophe


Nombre de messages : 224
Date d'inscription : 13/07/2007

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MessageSujet: L'insertion de l'histoire africaine dans les programmes scolaires crée la polémique en France   L'insertion de l'histoire africaine dans les programmes scolaires crée la polémique en France EmptyVen 1 Oct - 21:16



rtl-fr. - L'actualité du moment en vidéo. Un collectif se désignant par le slogan "Notre histoire c'est notre avenir" s'est constitué cet été en France pour tenter de faire pression sur l'Éducation nationale pour qu'elle retire, des nouveaux programmes inaugurés à partir de cette année dans les collèges, l'introduction de l'histoire africaine.

Le temps pourtant très limité - 3 heures - consacré à cette dernière et plus précisément à quatre propositions de civilisations à étudier : les empires du Mali, du Ghana, du Songhaï ou le Monomotopa est considéré comme n'ayant aucun rapport avec l'histoire de France. Cela ne "fait pas partie de notre histoire", s'élève ce collectif.

Pour ce dernier, ces 3 heures sont prélevées sur le temps imparti à l'étude de Louis XIV et de Napoléon Bonaparte, deux repères extrêmement importants, estime-t-il, de l'histoire de France. "Le risque, c'est que les collégiens n'entendent plus parler de Louis XIV et Napoléon. Il faut aller à l'essentiel au collège. Or, l'essentiel n'est pas l'étude des civilisations africaines médiévales", s'insurge l'un des principaux animateurs de ce collectif. Un autre, s'appuyant sur l'agitation créée ces derniers temps autour de l'identité nationale, en profite pour souligner que Bonaparte est "un formidable exemple d'intégration" ("un petit immigré qui ne parle pas un mot de français jusqu'à l'âge de 10 ans").

Des extrémistes du genre Le Pen, Eric Zemmour et même Max Gallo viennent à leur rescousse pour brocarder cette nouvelle approche de l'étude de l'histoire. Le président du FN ne comprend pas l'intérêt subit pour l'étude : "de civilisations lointaines telles que celle de l'empire africain du Monomotopa". Le juif berbère Zemmour déplore par là l'apprentissage d' : "un smic culturel à toute une génération". Enfin, l'académicien s'offusque, lui, contre ce qu'il appelle : "un zapping de l'histoire".

Fort heureusement, le ministère de l'Éducation nationale a rejeté en bloc ces critiques. "Cette polémique n'a aucune raison d'être. Il suffit d'ouvrir les programmes pour voir que Louis XIV et Napoléon y figurent. Ces gens ne supportent tout simplement pas qu'on introduise l'histoire de l'Afrique dans les programmes", a rétorqué un historien du ministère.

En fait, le collectif n'a fait que traduire dans les faits l'esprit raciste du discours de Dakar du président français en 2007 : "Le problème de l'homme africain, c'est qu'il n'est pas assez rentré dans l'histoire".



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