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 La révision de la Constitution remise encore sur le tapis

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Ouchen

Ouchen


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MessageSujet: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyLun 16 Juil - 19:18

Nous avons, désormais, une idée beaucoup plus précise de la réforme qu’entend mener le Prince d’El-Mouradia, à propos de la Constitution.

En premier lieu, indique Le Soir d’Algérie d’aujourd’hui, la révision est projetée pour la fin du mois en cours. Elle est donc imminente et ne s’opérera pas par référendum, comme faussement attendu. Par application de l’article 176 de la loi fondamentale en vigueur, il sera fait appel au Parlement pour la voter, à hauteur des ¾ de ses membres. Et là, nous comprenons tout à fait le sens imposé aux dernières législatives, en attribuant la part léonine des sièges aux candidats dits de l’alliance présidentielle. En clair, la dernière fraude électorale trouve ici pleinement sa raison d’être.

En second lieu, Bouteflika veut une Constitution à sa mesure, avec cette différence sur ses prédécesseurs qu’il exige les pleins pouvoirs, quasiment à l’américaine, pour décider en maître absolu du destin du pays. Il veut modifier la durée des mandats présidentiels, de sorte à la rendre pérenne, pour ce qui est de l’avenir immédiat. Autrement dit, il entend garder le pouvoir à vie, un peu à la Bourguiba. Il n’y aura plus de chef de gouvernement, mais un premier ministre qui sera évidemment désigné par lui seul, au même titre que toute l’équipe du gouvernement. Le Premier ministre se placera ensuite sous sa coupe directe, pour exécuter les ordres que lui seul sera habilité à lui donner. Mieux encore, le Premier ministre n’aura plus à se faire du souci pour faire approuver son programme par le parlement.

Enfin, il est bien clair, à présent, que Bouteflika n’a nulle intention de quitter le pouvoir, à l’issue de son mandat actuel. Peut-être même songe-t-il à passer la main à l’un de ses frères, en cas d’empêchement grave, notamment de maladie ; c'est en tout cas l’explication la plus plausible et la plus appropriée à donner à cette débauche d’amendements aussi ridicules qu'insensés, comme si le pays lui appartenait en propre.

Tous les ingrédients sont ainsi réunis, aujourd’hui, pour donner en même temps un sens concret au titre de Prince dont rêve depuis toujours Bouteflika. Il a tellement côtoyé des princes « 33 tours », pendant sa traversée du désert, là-bas en Arabie, que le goût du pouvoir lui reste foncièrement collé à la peau, même si ses huit années de règne ont suffisamment démontré son incompétence notoire et ses graves dérives qui sont loin de justifier son maintien au pouvoir jusqu’ici. Quant à engager l’avenir, c’est encore une autre paire de manches qui interpelle la société tout entière, pour lui barrer la route, si elle ne veut ressembler à celle de Bokassa ou d'Idi Amin Dada, de triste mémoire.
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kifaya
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyMar 24 Juil - 16:18

Bouteflika jouit d'une aura exceptionnelle auprès du peuple algérien et l'on ne voit pas qui pourrait le remplacer à moyen terme.

De plus, dans la majorité des pays, le président sortant a la latitude de se présenter plusieurs fois à une élection présidentielle et pourquoi ce qui est admis pour la France (il ne s'agit que d'un exemple) serait néfaste pour l'Algérie?
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Azaghar

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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyMar 24 Juil - 20:13

Le commentaire de kifaya appelle deux observations :

1°) Il s'agit d'un remplacement à court et non à moyen terme, le mandat de Bouteflika s'achevant théoriquement dans moins de deux ans.

2°) La comparaison avec le système français n'a pas sa place ici. Les Algériens sont trop distants, constitutionnellement parlant d'un côté et au plan des institutions de l'autre, des Français qui ont une avancée très grande en matière de démocratie.

* La fraude électorale n'existe qu'en Algérie, pour profiter chaque fois aux seuls tenants du pouvoir, afin de pérenniser le régime et de s'assurer ainsi l'immunité contre toute espèce de poursuites judiciaires ou autres ayant trait tout particulièrement à la dilapidation et au vol devenu courant des deniers publics.

* La faiblesse des Arabes étant justement de prendre toujours parti pour le plus fort du moment, et ceci s'est vérifié durant les siècles qui nous précèdent, les électeurs eux-mêmes n'ont pas cette maturité intellectuelle suffisante pour se départir, d'autre part, du penchant tribal néfaste qui les caractérise le plus souvent.

* Si l'on hypothèque l'avenir par une nomination à vie d'un président, fût-il le meilleur de tous, où se trouverait donc la relève nécessaire pour lui succéder ?

* Enfin, il faut quand même être un fieffé partisan de cet incapable pour soutenir l'éventualité de son maintien au pouvoir au terme du mandat en cours. Les dizaines de milliers, pour ne pas dire les centaines de milliers de compatriotes qui ont donné leur vie pour la libération de ce pays se retourneraient dans leur tombe s'ils apprenaient, par extraordinaire, que l'indépendance pour laquelle ils ont payé le prix le plus fort, se trouve confisquée pour l'éternité par cette bande d'Oujda qui, depuis des décennies, a usurpé par la force le pouvoir aux vrais combattants.

Il est faux enfin de prétendre que Bouteflika jouisse d'une aura quelconque aujourd'hui, maintenant que le peuple a suffisamment de preuves pour l'accuser personnellement des graves dérives qui ont marqué sa conduite catastrophique des affaires publiques. Khalifa, entre autres, qui a défrayé la chronique, est l'une des nombreuses charges qu'un tribunal compétent pourrait lui faire endosser, lui qui vantait les mérites de ce voyou de grand chemin - venu sans le sou et propulsé en un rien de temps au premier rang des plus grandes fortunes du pays - qui a dévalisé le pays de quelques 15000 milliards de dinars au moins, qui ont alimenté, entre autres, les cagnottes de certains pontes du régime...
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kifaya
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyMer 25 Juil - 16:01

Bonjour,

Le commentaire diffus de Azaghar démontre une seule pertinence: c'est son appartenance à la communauté de pieds-noirs dont je m'empresse de signifier ne lui déléguer aucune animosité. En outre, le terme pieds-noirs n’est pas attentatoire dès lors qu’il est régulièrement usité afin de décrire ladite communauté.

Ce prélude refermé, notre ami nous fait rire en prêtant éloge à la démocratie française qui n’est autre qu’une autocratie. Les exemples de la Suisse ou des Etats-Unis sont davantage à citer. Néanmoins, quiconque de verser dans la politique constatera que le régime politique algérien est la copie conforme de celui de l’Hexagone et les présidents ont de réciproques prérogatives.

"La fraude électorale n’existe qu’en Algérie". Afin d’insinuer cette impéritie, il faut vraiment être profane en politique. Le cas du Mexique fut généreusement rapporté par la presse internationale afin de s’éviter de dire pareille ineptie. Même plus près de nous, la fraude électorale avait aussi sévit en Italie aux dernières élections.

"La faiblesse des Arabes étant justement de prendre toujours parti pour le plus fort du moment (…)". Faut-il en déduire que les Italiens en votant pour Berlusconi ont choisi un pauvre bougre? Il va de même en France du reste, car si l’on s’en tient à cette accusation infondée envers les Arabes, les Français devaient opter pour Besancenot !

Au surplus, il faut savoir que le projet d’abolition de l’article 74 de la Constitution algérienne relatif aux mandats présidentiels sera soumis par référendum au peuple algérien. Or, le moindre concept démocratique exige le respect du choix du peuple et en procédant par scrutin référendaire tout objet important pour le pays, l’Algérie démontre en l’espèce sa maturité démocratique à l’aune de la Suisse (en moyenne 3 référendums par année).

In fine, il sera bien plus laborieux à tout intervenant sur ce forum de proposer un candidat algérien apte à suppléer à Bouteflika.
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Azaghar

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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyJeu 26 Juil - 1:40

J'avoue qu'en vous lisant je perds totalement pied dans le raisonnement que vous voulez défendre. Tout le monde sait en effet que les démocraties américaine, suisse, anglaise ou suédoise, etc., présentent quelques particularités qui les différencient de la démocratie française, au seul sens, entendons-nous bien, de la forme des institutions.

L'une comme l'autre défendent, cependant, des valeurs communes : les droits de l'homme, la liberté d'expression, l'égalité des gens devant la loi. Grosso modo, elles se ressemblent en fait par cela même qu'elles placent le citoyen au centre de la vie nationale. Rien ne se fait sans son accord tacite ; il est le maître de la décision puisqu'aucune loi n'est applicable si elle n'est pas entérinée par ses représentants au parlement. Et, en ce sens, oui, l'Algérie a encore un très long chemin à parcourir avant d'atteindre cette avancée où le député jouera vraiment le rôle qui est le sien.

En attendant, et contrairement à tous les arguments que vous pouvez encore soulever pour rendre crédible une soi-disant démocratie algérienne, les Algériens peuvent continuer vainement d'espérer des évolutions positives venant d'ailleurs. Il n'en sera rien hélas. D'abord, c'est le propre des régimes arabes de tout régenter à leur manière, faisant et défaisant les maîtres du moment à leur guise, manipulant à volonté la loi fondamentale en fonction de leurs seuls objectifs égoïstes de potentats. Ensuite, les droits de l'homme, la liberté d'expression, l'égalité des chances ou des gens devant la loi sont des notions qui, comme l'indépendance, s'arrachent et ne s'octroient pas. Il faut en payer le prix fort. Et pour paraphraser le Suisse Vinet, il est de circonstance de dire : "C’est de révolte en révolte que les sociétés se perfectionnent, que la civilisation s’établit, que la justice règne... Liberté de la presse, liberté de l’industrie, liberté du commerce, liberté de l’enseignement, toutes ces libertés, comme les pluies fécondes de l’été, arrivent sur les ailes de la tempête.

Tout le reste est, bien sûr, à l'avenant, puisque ceci amenant cela, on se retrouve fatalement piégé pour l'éternité. Les lois, ça se change comme on veut, disait un certain Zerhouni...
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kifaya
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyJeu 26 Juil - 13:53

Azaghar a écrit:
J'avoue qu'en vous lisant je perds totalement pied dans le raisonnement que vous voulez défendre. Tout le monde sait en effet que les démocraties américaine, suisse, anglaise ou suédoise, etc., présentent quelques particularités qui les différencient de la démocratie française, au seul sens, entendons-nous bien de la forme des institutions.

L'une comme l'autre défendent, cependant, des valeurs communes : les droits de l'homme, la liberté d'expression, l'égalité des gens devant la loi. Grosso modo, elles se ressemblent en fait par cela même qu'elles placent le citoyen au centre de la vie nationale. Rien ne se fait sans son accord tacite ; il est le maître de la décision puisqu'aucune loi n'est applicable si elle n'est pas entérinée par ses représentants au parlement. Et, en ce sens, oui, l'Algérie a encore un très long chemin à parcourir avant d'atteindre cette avancée où le député jouera vraiment le rôle qui est le sien.

En attendant, et contrairement à tous les arguments que vous pouvez encore soulever pour rendre crédible une soi-disant démocratie algérienne, les Algériens peuvent continuer vainement d'espérer des évolutions positives venant d'ailleurs. Il n'en sera rien hélas. D'abord, c'est le propre des régimes arabes de tout régenter à leur manière, faisant et défaisant les maître du moment à leur guise, manipulant à volonté la loi fondamentale en fonction de leurs seuls objectifs égoïstes de potentats. Ensuite, les droits de l'homme, la liberté d'expression, l'égalité des chances ou des gens devant la loi sont des notions qui, comme l'indépendance, s'arrachent et ne s'octroient pas. Il faut en payer le prix fort. Et pour paraphraser le Suisse Vinet, il est de circonstance de dire : "C’est de révolte en révolte que les sociétés se perfectionnent, que la civilisation s’établit, que la justice règne... Liberté de la presse, liberté de l’industrie, liberté du commerce, liberté de l’enseignement, toutes ces libertés, comme les pluies fécondes de l’été, arrivent sur les ailes de la tempête.

Tout le reste est, bien sûr, à l'avenant, puisque ceci amenant cela, on se retrouve fatalement piégé pour l'éternité. Les lois, ça se change comme on veut, disait un certain Zerhouni...

La France n'est pas une démocratie parvenue à maturité comme nombreux pays européens. Son style de gouvernement est analogue à celui de l'Algérie, c'est-à-dire avec un Président qui ne respecte pas les lois votées par le parlement (Chirac avait fait amender la loi française du 25 février 2005 relative à la colonisation ainsi aboli la loi sur le CPE, pourtant des lois entérinées par l'Assemblée!).

Si on prend lecture des constitutions françaises et algériennes, c'est bonnet blanc, blanc bonnet. Tout au plus, on peut se emander si Bouteflika bénéficie de l'immunité comme Chirac, ce dernier corrompu mais néanmoins premier magistrat de l'Hexagone, c'est du jamais vu!

Mais la liste de incuries de la démocratie française est longue afin d'être citée de manière exhaustive.
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kifaya
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyJeu 26 Juil - 15:57

Hugo Chavez vise la présidence à vie

VENEZUELA. Le président prépare une réforme constitutionnelle pour sa réélection sans limites, et qui entérine la marche vers le «socialisme du XXIe siècle». L'opposition dénonce une copie du modèle cubain.

Hugo Chavez ne veut pas que le Venezuela ait un jour à se passer de lui. Triomphalement réélu en décembre dernier, le président «révolutionnaire» va présenter dans les prochains jours un projet de réforme constitutionnelle qui permettra sa réélection sans terme défini. «Grâce à Dieu et à la conscience populaire, nous en sommes à neuf ans au pouvoir, a-t-il lancé dimanche au cours de son émission télévisée hebdomadaire. Et nous nous projetons jusqu'en 2021, au moins.»

Ce serait la levée d'un tabou dans la région, où la vieille expérience des dictatures a poussé la plupart des pays à limiter le nombre de mandats présidentiels. Depuis les années 1990, plusieurs Etats ont seulement autorisé une réélection consécutive - comme c'est le cas jusqu'ici au Venezuela. Mais, «à cette étape [de la révolution], le leadership de Chavez est nécessaire», a défendu un député de sa majorité.

La nouvelle étape, qui en est aux «dernières retouches» dans les tiroirs du Commandante, doit entériner dans la Constitution la marche vers le «socialisme du XXIe siècle». Déjà qualifié de «totalitaire» ou de «copie» du modèle cubain, son projet a mobilisé l'opposition. Après la vague de nationalisations qui a touché le secteur pétrolier, l'énergie ou les communications, le candidat présidentiel malheureux Manuel Rosales redoute maintenant «un plan de l'Internationale communiste» contre les «richesses vénézuéliennes» (le pays est le cinquième exportateur mondial de brut). L'opposant Hermann Escarra appelle à une résistance active contre la construction d'un Etat socialiste «hypertrophié».

Le pouvoir est déjà omniprésent dans l'économie grâce à la manne des pétrodollars, qui a permis de grands travaux et des programmes sociaux tous azimuts. Le système bancaire est florissant et la croissance ne faiblit pas, mais le déficit croissant et une inflation à deux chiffres inquiètent les milieux économiques, encore plus attentifs au nouveau plan de Chavez.

Celui-ci reste encore flou. Après avoir examiné l'expérience de son homologue nicaraguayen Daniel Ortega, ex-guérillero marxiste, et de son ami et mentor Fidel Castro, Hugo Chavez est convaincu qu'il ne faut pas «suivre aveuglément les dogmes ni étatiser toute l'économie». Il promet donc de respecter la propriété privée, mais «dans le cadre» toujours imprécis «des lois et de l'intérêt social».

Cet «intérêt social» pourrait être en partie déterminé par une nouvelle institution, le «pouvoir populaire». Cette autorité représentera les Conseils communaux, assemblées de quartier chargées de développer l'infrastructure et l'économie microlocales. Mais ces espaces de démocratie participative symbolisent la division de l'électorat: nombreux dans les secteurs populaires, viviers de voix du chavisme, ils sont toujours boudés par les classes moyennes.

Le texte définitif, quel qu'il soit, devrait passer sans peine au parlement unicaméral, monopolisé par les partisans du chef de l'Etat après un boycott de l'opposition, avant d'être soumis à référendum. Pour mener cette nouvelle bataille électorale, Hugo Chavez exige l'union de ses partisans au sein d'un Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), qui revendique déjà 400000 militants. Les dissidents n'auront pas voix au chapitre. Deux formations chavistes importantes, Podemoset Patria Para Todos, qui ont demandé que la réélection indéfinie s'applique aussi aux maires et aux gouverneurs d'Etat, se sont vu rétorquer un «non, non, non» télévisé de Chavez, dimanche.

Sur sa lancée, et avec la même verve diplomatique, il a promis l'expulsion aux visiteurs étrangers qui viendraient «dénigrer» la révolution. «Ce n'est pas un problème personnel, mais de dignité nationale», assure-t-il. Sa colère aurait été provoquée par le discours d'un conservateur mexicain, qui a traité lors d'une conférence à Caracas sa réforme constitutionnelle «d'argutie pour perpétuer le gouvernement» en place.

Menacés d'être privés d'intervenants étrangers, les opposants ne devraient même plus pouvoir se réfugier sur les programmes de télévision étrangers. Le président a promis une nouvelle réglementation obligeant les chaînes câblées ou par satellite à retransmettre ses interventions, qui interrompent déjà les programmes hertziens. La décision toucherait RCTV, jusqu'à peu seule chaîne d'opposition frontale accessible sur tout le territoire. Le média, qui s'est vu refuser le renouvellement de sa licence en mai, vient de reprendre ses programmes sur le câble. Il risque d'y retrouver les discours de son meilleur ennemi, jusqu'en 2021... «au moins».



Source:

http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=211841
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amcic
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyJeu 26 Juil - 22:54

Le vote concernant la révision constitutionnelle est imminent, d'après certaines sources, courant de la semaine prochaine.
Ça ne parle plus de Dien bien phu, pas mal.
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nakhla
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MessageSujet: Re: La révision de la Constitution remise encore sur le tapis   La révision de la Constitution remise encore sur le tapis EmptyJeu 26 Juil - 23:00

amcic a écrit:
Le vote concernant la révision constitutionnelle est imminent, d'après certaines sources, courant de la semaine prochaine.
Ça ne parle plus de dien bien phu, pas mal.

Mais non, aucun projet de vote n'est programmé. Il se pourrait que l'article 74 de la Constitution algérienne soit abrogé par le parlement.
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