Ouyahia toujours plein de mépris

Sans vergogne, toute honte bue, l’homme lige du pouvoir décadent a osé promettre à ses auditeurs, réunis à Tizi-Ouzou dans le cadre de la campagne électorale du RND, qu’ils connaîtraient bientôt les assassins du printemps noir.

Avec un culot, aussi inacceptable qu’exécrable, montré sur la place même où des dizaines de jeunes ont été froidement exécutés par des bandits pendables (nombreux sont, en effet, les gens convaincus qu’à la place de gendarmes authentiques, le pouvoir avait armé les mains de véritables criminels de haute voltige, sortis des prisons spécialement pour la circonstance, dans le but de tirer indistinctement sur les manifestants désarmés), Ouyahia, qui était à l’époque, suprême injure, ministre (fictif !) de la justice, feint d’oublier la responsabilité incommensurable qui est la sienne propre dans l’impunité scandaleuse qui caractérise ces meurtres jusqu’ici. Il croît sans doute qu’en se diluant dans le temps la mémoire finit par ranger aux oubliettes même un aussi odieux crime, perpétré de surcroît à l’encontre de malheureux concitoyens dont, aujourd’hui, il est venu avec une effronterie inégalée solliciter les suffrages.

Avec un semblable mépris pour la langue de ses ancêtres qu’il avait pourtant manifesté, il y a quelques années, au micro d’une chaîne de radio, cet incorrigible renégat a cru même pouvoir toucher la fibre sensible de ses auditeurs en leur parlant exceptionnellement en kabyle.

Décidément, rien ne peut surprendre venant de la bouche de cet horrible et incorrigible prétentieux qui ne semble point comprendre que les portes du pouvoir lui restent à jamais fermées, quoiqu’il fasse, y compris au besoin le reniement de ses racines. Il est bien à sa place de cultiver un bas complexe de colonisé, lui qui, du temps où il trônait au premier ministère, se serait même interdit de dialoguer avec sa tante, dans la langue maternelle. Sous d’autres temps, notre zélé aurait, à n’en pas douter, fait des émules…

Il est si fier, si arrogant, si hautain qu'il y a des difficultés à reconnaître ce caméléon, capable de se coucher par terre et de lécher les bottes du chef, pour peu que celui-ci en manifeste le simple désir. Voilà un véritable danger pour le pays tout entier, si un tel monstre venait à disposer de ses rênes. Dieu merci, il en est bien loin, fort heureusement.

Ah ce gâleux est très fort pour s'impliquer dans toute les combines tordues. C'est bien lui, Oussan, qui était derrière les trafics du vote de 1997 ? Corrige-moi, si je me suis trompé.

C'est incrooyable combien ce type là ne m'inspire aucune confiance. On sent chez lui le besoin inné d'atteindre coute que coute le pouvoir. Un peu comme Sarkozi, à sa manière propre.
J'ai toujours pensé quand je l'entends parler de réconciliation nationale qu'il jouait au bel l'hypocrite. Car enfin on ne peut pas être vraiment pour ce projet stupide et en même temps se déclarer contre le terrorisme islamiste. Bouteflika n'a jamais utilisé ce dernier mot qui ne va pas de pair avec sa foutue réconciliation que j'appelle volontiers discorde nationale.