La Chine se projette au second rang mondial dès 2010

Pékin ambitionne, rien de moins, d'occuper, dès 2010, le deuxième rang mondial au plan économique, se substituant ainsi à Tokyo, qui y trône jusqu'ici et depuis longtemps.

Selon le journal Le Monde, qui se base sur un article publié dans China Daily, le taux de croissance enregistré par la Chine en 2008 n'était pas de 9 % mais de 9,6 %. De plus, les données statistiques de l'exercice en cours restent on ne peut plus favorables pour justifier les prétentions de ce pays émergent, dont la réussite est vraiment incontestable et exemplaire.

La Chine fait état en parallèle d'une nette progression de ses activités tertiaires, toujours en plein développement.

L'on sait, enfin, par ailleurs que Geely, un important industriel automobile du pays, serait le repreneur de Volvo, une firme de grande réputation devenue filiale du constructeur américain General Motors. Pour résoudre une certaine part de ses difficultés financières, ce groupe américain a décidé de lâcher sa filiale suédoise.

Une nouvelle fois encore, Pékin refuse de céder à la demande insistante des pays avancés lui réclamant la réévaluation du yuan, sa monnaie nationale.

L'on estime cette dernière sous-évaluée de 40 % environ, un taux suffisamment décisif pour influer sur les échanges internationaux de la Chine avec l'ensemble de ses partenaires économiques. Le monde des affaires aurait ainsi gagné dans sa bataille avec Pékin, qui rafle, grâce à sa monnaie fortement compétitive, une bonne part des marchés dans le monde.

Ce pays, qui vient d'inaugurer la première liaison de son train à grande vitesse, se félicite d'autre part de détenir le record mondial de vitesse sur voie ferrée. La distance de 1068 km séparant Wuhan de Guangzhou a été couverte à une vitesse moyenne de 341 km/h, avec des pics de 394 km/h, annonce l'agence Xinhua.

Du coup, les prix de passage par avion et par train se concurrencent de très près, ajoute cette agence, qui relève l'avantage accordé désormais au train à grande vitesse, malgré la rapidité plus grande reconnue à l'avion.