Un crash d'avion cause 50 morts à New York

Un crash d'avion a coûté la vie à 50 personnes, dans la nuit d'hier, à Buffalo, dans l'Etat de New York.

Le petit avion de ligne, un Bombardier Q400, qui assurait la liaison entre Newark, dans le New Jersey, et Buffalo, s'est écrasé sur une maison, tandis qu'il se trouvait à 10 km environ de sa destination finale.

Les témoignages assurent que l'aéronef était en feu bien avant de percuter le sol. L'aéroport, de son côté, a déclaré qu'il se trouvait un instant plus tôt en contact avec le pilote mais que rien ne lui avait été signalé avant l'accident.

Certains experts estiment que ce dernier serait survenu par suite de la formation sur les ailes de l'avion d'une couche de glace. La température au sol était en effet de 0°C et il neigeait.

C'est le premier accident d'avion, depuis 2006, aux Etats-Unis, un pays où voyagent 500 millions de passagers par an, et où l'on relève un taux de victimes relativement très faible qui le doit principalement au sérieux de la sécurité aérienne en constant développement.

Un autre crash a eu lieu, ce matin, à Amsterdam, en Hollande.

L'avion de ligne de la Turikish Airlines s'est écrasé à l'atterrissage, vers 10h30, dans des conditions qui restent encore inexpliquées. 9 morts et une cinquantaine de blessés dont 25 gravement ont été recensés comme victimes parmi les passagers, jusqu'ici. Cinquante autres, enfin, ont pu regagner leur destination par leurs propres moyens, a-t-on laissé entendre.

L'avion, en piquant du nez, s'est brisé en trois parties, d'où la violence du choc.

Les enquêteurs n'ont pas encore révélé les résultats de leurs investigations pour donner quelque sens à ce crash un peu hors du commun.

Moins de vingt-quatre heures après le crash de l'avion de la Turkish Airlines à Amsterdam, l'on pointe déjà du doigt les manquements à la sécurité de cette compagnie.

L'aéronef en cause, un Boeing 737/800, venait en fait de subir fraîchement une réparation. Dès lundi, un voyant d'avertissement, cause de l'immobilisation de l'avion, a été déposé et remplacé dans la même journée.

Le personnel lui-même de la compagnie, qui totalise un effectif de 12000 travailleurs, reproche à la direction sa politique de réduction de la masse salariale, aux dépens, laisse-ton supposer, de la sécurité.

La presse turque s'est dite scandalisée par la gestion de l'accident par les autorités nationales. Elle leur reproche de s'être empressées d'indiquer, dès l'annonce du crash, qu'il n'y avait pas eu de victimes. Or, à l'instant même où cette déclaration était faite, les secours dépêchés sur les lieux de l'accident n'avaient pas encore pénétré dans l'appareil ni fait le bilan des dégâts humains.