3 autres compagnons de Saddam condamnés à mort

Le cousin de Saddam Hussein, vient, à son tour, d’être condamné à la pendaison. Ali le chimique était l’un des six accusés dans le procès de génocide où 182000 Kurdes auraient trouvé la mort, en 1988.

Ali, de son vrai nom Hassan al-Madjid, n’a pas été le seul à entendre pareille sentence, dimanche au prononcé du verdict : Sultan Hachim al-Tai, ancien ministre de la Défense, et Hussein Rachid al-Tikriti, ancien directeur-adjoint des opérations militaires, sont aussi condamnés à la même peine.

Farhan al-Joubouri et Sabir al-Douri, anciens responsables des renseignement militaires échappent, eux, à la mort, puisqu’ils seront incarcérés à vie. Seul, le dernier accusé, Taher al-Ani, ex gouverneur de Mossoul, a été relaxé, faute de preuves.

Ces condamnations ne sont pas, du reste, définitives, les condamnés disposant, en effet, de la faculté de se pourvoir en cassation.

Pour rappel, on reproche aux accusés leur participation active dans le massacre de Kurdes, en 1988, que les autorités irakiennes estimaient à l'époque comme rangés du côté de l’ennemi iranien, à la fin de la guerre irako-iranienne. Des bombardements chimiques ont été alors opérés pour exterminer les populations kurdes. Et, Ali le chimique avait même reconnu, au cours du procès, qu’il avait ordonné le recours à l’arme chimique pour venir à bout des Kurdes.

La décision finale interviendra, bien sûr, après le recours en cassation que les avocats des accusés se disent prêts à engager.