Martine Aubry succède officiellement à Hollande à la tête du PS

Après moult chamailleries, au sein du PS français, pour désigner qui, de Ségolène Royal ou de Martine Aubry, a eu le plus de voix aux récentes élections internes pour la succession de François Hollande, finalement Aubry a été reconnue comme ayant obtenue plus de suffrages sur sa concurrente.

Le récolement auquel il a été procédé durant ces trois jours derniers a permis d'établir que Royal est battue par 102 voix, chiffre encore supérieur à celui de 42, qui avait été initialement indiqué à l'issue du dépouillement.

Dès la première annonce des résultats de ce vote, les deux parties s'étaient engagées dans un duel qui a précipité le Parti socialiste dans une situation fâcheuse. Non seulement s'y est rapidement approfondie cette espèce de zizanie, qui avait éclos déjà lors de la sélection des candidatures, entre Ségolène Royal, Martine Aubry, Bertrand Delanoë et Benoît Hamon, mais des querelles de personnes ont dégénéré au grand dam de tout le parti. On parle d'ailleurs d'un mouvement désormais tombé en quenouille, puisque, en sus des premières scissions enregistrées ces dernières semaines, d'autres se profilent à l'horizon avec l'objectif avéré de le briser en profondeur.

Tout ceci résulte, bien sûr, des coups de sabre indirectement assenés au PS par Sarkozy, dès son élection en 2007. Il avait attiré à lui nombre de personnalités de premier ordre du PS, comme Kouchner, Lang, etc., pour leur offrir des postes ministériels ou des missions importantes.