Omar Benladen, nom de triste réputation, est persona non grata

Omar, l'un des dix-neuf enfants d'Oussama Benladen, dont la demande d'asile en Espagne vient d'être rejetée, essuie un nouveau refus en Egypte.

Du coup, Omar s'est embarqué, avec son épouse, Zaïna al Sabah, d'origine britannique, sur un avion en partance pour Doha, au Qatar. Là, en tant que citoyen saoudien, il espère trouver refuge pour lui et sa femme.

Le fils de l'homme à abattre, le plus recherché dans le monde, s'était pourtant déclaré totalement opposé au combat engagé contre les mécréants par l'organisation terroriste dirigée par son père. Il se dit craindre pour sa sécurité, à cause de la foison de condamnations proférées contre son père, y compris dans les pays arabes.

En tentant vainement d'obtenir un visa au Royaume Uni ou l'asile politique en Espagne, deux pays qui gardent les marques indélébiles d'attentats meurtriers commis par Al-Qaïda, Omar Benladen devrait plutôt s'estimer heureux de n'avoir pas été arrêté ou subi les interrogations de police que sa filiation propre suggère normalement.

Son éviction, enfin, d'Egypte montre qu'il a peu de chance aussi de se faire accepter dans tout autre pays arabe, l'un comme l'autre restant plus ou moins inféodé aux puissances occidentales qui mènent une guerre sans merci pour la capture de son père.